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Nouvelles des Sénateurs

Les Sénateurs suivent toujours leur leader

par Rob Brodie / Ottawa Senators
Le défenseur recrue Erik Karlsson est l'un des nombreux jeunes joueurs des Sénateurs qui ont profité de la bonté et la sagesse du capitaine Daniel Alfredsson, qui disputera son 1 000e match dans la LNH ce soir (André Ringuette/Freestyle Photography/OSHC).
Sur la patinoire, le 'C' apposé sur son chandail fait en sorte qu’il est tout à fait clair qu’il est le capitaine à bord du navire des Sénateurs d’Ottawa.


Toutefois, les coéquipiers de Daniel Alfredsson vous diront que ses talents de leader vont bien au-delà du vestiaire des Sénateurs. Que ce soit pour donner des conseils sur une pièce d’équipement ou pour souhaiter la bienvenue à de nouveaux joueurs, Alfredsson est certainement l’homme dont à qui les Sénateurs se tournent chaque fois.

« Lorsque je suis arrivé ici (après une transaction), lors de mes premiers jours avec les Sénateurs, il fut le premier à m’accueillir dans la famille », a déclaré l’attaquant Ryan Shannon à propos de sa première rencontre avec le capitaine des Sénateurs, qui disputera son 1 000e match en carrière dans la Ligue nationale de hockey ce soir à Sunrise, en Floride, contre les Panthers (19 h, Rogers Sportsnet, 104,7 FM Souvenirs garantis).

« Je savais déjà qu’il était un type spécial. En tant que joueur, il rend ses coéquipiers encore meilleurs. Il est facile de jouer en sa compagnie et il est un modèle pour des joueurs comme moi. »

Le vétéran attaquant Chris Kelly, un coéquipier d’Alfredsson depuis maintenant cinq ans, affirme qu’il est « l’âme de cette franchise » autant sur la glace qu’à l’extérieur de la patinoire et il représente une véritable source de confiance et de leadership pour les jeunes joueurs des Sénateurs.

« Il a toujours été de ces joueurs qui accueillent les jeunes à bras ouverts, a dit Kelly. Il est un personnage qui symbolise l’optimisme pour quiconque fréquente ce vestiaire ainsi qu’un jeune qui emménage chez lui pour vivre avec sa famille.

« C’est remarquable de voir un individu s’engager comme il le fait auprès des jeunes joueurs. Sur la glace, il est sans reproche, car il se donne à fond chaque soir. »

La recrue Erik Karlsson a vécu l’accueil à la saveur Alfredsson plus tôt cette saison, alors que le défenseur de 19 ans a passé quelques mois chez le capitaine et sa famille. Qui peut être mieux placé qu’Alfredsson pour aider un compatriote suédois à vivre la transition vers la culture nord-américaine, lui qui a vécu le même choc il y a près de 15 ans.

« Je l’ai toujours connu en tant que joueur, a dit Karlsson. Mais je ne savais rien de lui sur le plan personnel jusqu’à ce que j’arrive ici. Il en a fait énormément pour moi jusqu’à présent. Je crois qu’il m’a aidé énormément à devenir le joueur que je suis aujourd’hui.

« Il est toujours plaisant de jaser avec lui, car il est toujours de bonne humeur. Lorsqu’on a besoin d’aide, il est toujours là. Même en dehors de la patinoire, il m’a aidé à m’établir ici (à Ottawa). Cela m’a aussi aidé sur la glace. »

Alfredsson fut d’ailleurs l’une des premières personnes de l’organisation à avoir parlé à Karlsson. Il a annoncé que le joueur des Indians de Frolunda était le premier joueur des Sénateurs (15e au total) au repêchage de 2008 de la LNH, qui a eu lieu à la Place Banque Scotia.

« Je ne me souviens pas exactement ce qu’il avait dit, mais je crois que c’était quelque chose comme 'bienvenue à bord', a déclaré Karlsson. Il y avait beaucoup d’émotions ce jour-là, donc je ne me rappelle pas exactement ce qu’il avait dit, mais il m’avait accueilli et j’étais très content qu’il soit là. »

Il en a fait énormément pour moi jusqu’à présent. Je crois qu’il m’a aidé énormément à devenir le joueur que je suis aujourd’hui. Il est toujours plaisant de jaser avec lui, car il est toujours de bonne humeur. Lorsqu’on a besoin d’aide, il est toujours là. Même en dehors de la patinoire, il m’a aidé à m’établir ici (à Ottawa). Cela m’a aussi aidé sur la glace. - Erik Karlsson
Ce fut le cas aussi pour d’autres jeunes joueurs européens qui se sont amenés dans le vestiaire des Sénateurs au fil des années.

« Mes premières années furent très difficiles », a déclaré le défenseur russe Anton Volchenkov, le choix de première ronde des Sénateurs en 2000. « Je ne parlais pas un traître mot d’anglais. Il m’a aidé en m’expliquant des choses. Il est un très chic type. »

Jesse Winchester, qui fut mis sous contrat en tant que joueur autonome à la fin de la saison 2008 et qui se trouve à deux casiers d’Alfredsson dans le vestiaire des Sénateurs, est aussi d’accord.

« Il tente de vous mettre à l’aise », a déclaré Winchester, natif de Long Sault, dans l’Est ontarien. « Il m’a invité à souper alors que j’étais relativement un nouveau venu dans la région et au sein de l’équipe. Il fait tout en son possible pour que tout le monde se sente bien au sein de l’équipe, ce qui explique ses grandes qualités de leader. »

Même les vétérans comptent beaucoup sur un joueur très compétitif dont les succès de l’équipe passent avant tout.

« Il (Alfredsson) tente toujours d’être encore meilleur sur la glace, ce qui fait de lui un joueur d’élite », a déclaré l’attaquant Chris Neil, un coéquipier d’Alfredsson depuis près de 600 matchs. « Il tente toujours d’en faire un peu plus pour être meilleur, que ce soit de la façon dont il aiguise ses patins ou qu’il prépare ses bâtons.

« Il est toujours un meilleur joueur et il tente d’aider les autres aussi. Il peut vous aider avec vos choses, vos bâtons ou n’importe quoi. S’il juge que vous devriez utiliser un bâton plus court, il va le suggérer et tout le monde l’écoutera. C’est incroyable. »

Son coéquipier de trio de longue date Jason Spezza ajoute : « L’une des forces (d’Alfredsson) est le fait qu’il met en pratique des petites choses que l’on effectue sur le jeu de puissance. Il excelle en communicant de cette façon. »


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