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Nouvelles des Sénateurs

Les jeunes Sens prêts pour la bataille

par Rob Brodie / Ottawa Senators
Le centre des Sénateurs Peter Regin est l'un des sept joueurs de l'équipe qui disputeront leur premier match éliminatoire dans la LNH, ce soir contre les Penguins de Pittsburgh (Photo par Bruce Bennett/Getty Images).
La jeunesse sera en évidence ce soir au Mellon Arena, du moins du côté des Sénateurs d’Ottawa.


Lorsque les Sénateurs croiseront le fer contre les Penguins de Pittsburgh ce soir au Mellon Arena pour le premier match de leur série quart de finale de l’Association de l’Est, sept joueurs dans l’uniforme d’Ottawa disputeront un match éliminatoire pour la première fois. Même si cela semble représenter une inquiétude contre les champions en titre de la Coupe Stanley, l’entraîneur-chef des Sénateurs Cory Clouston ne voit pas la chose du même œil.

« Nous avons de jeunes joueurs, mais ils ne nous inquiètent guère », a dit Clouston lors des jours précédents le premier affrontement de la série. « Des fois, la naïveté peut s'avérer un atout, dit-il. Ne pas savoir à quel point les séries peuvent être longues et exténuantes peut jouer à votre avantage. Comme en saison régulière, nous allons demander à nos jeunes joueurs de se concentrer sur leur prochaine présence sur la patinoire. Nous allons essayer de remporter chaque période. »

« Nous avons quelques joueurs qui ont beaucoup d’énergie à revendre et cela nous plait. Nous avons toute la confiance du monde envers les jeunes joueurs. »

Il s’agit d’un appui nécessaire, étant donné que certains jeunes joueurs assumeront des rôles importants et passeront de nombreuses minutes sur la glace. Peter Regin est actuellement utilisé sur le premier trio, aux côtés de Jason Spezza et Daniel Alfredsson, alors qu’Erik Karlsson et Matt Carkner sont des joueurs-clés à la ligne bleue des Sénateurs. Il y a aussi le gardien Brian Elliott, qui est devenu l’homme de confiance de l’équipe devant le filet.

« Je suis toujours nerveux avant le premier match éliminatoire, a admis Regin. Mais je crois que c’est aussi le cas pour tout le monde, même pour ceux qui sont ici depuis 15 ans. C’est une période faste de l’année, donc je pense que tout le monde veut en profiter. Tout le monde a hâte de commencer à jouer. »

Des fois, la naïveté peut s'avérer un atout. Ne pas savoir à quel point les séries peuvent être longues et exténuantes peut jouer à votre avantage. Comme en saison régulière, nous allons demander à nos jeunes joueurs de se concentrer sur leur prochaine présence sur la patinoire. Nous allons essayer de remporter chaque période. Nous avons quelques joueurs qui ont beaucoup d’énergie à revendre et cela nous plait. Nous avons toute la confiance du monde envers les jeunes joueurs. - Cory Clouston
Pour sa part, Alfredsson estime que les jeunes feront du bon travail.

« Je crois qu’ils feront du très bon boulot, a déclaré le capitaine des Sénateurs. Nous avons aussi des joueurs d’expérience qui peuvent les aider à se calmer. C’est le même sport, mais à un niveau plus élevé. Ils s’adapteront. Je ne crois pas que leur inexpérience va nuire à quiconque. »

Il y a plusieurs joueurs expérimentés en séries dans le vestiaire de Sénateurs. Malgré les nombreux néophytes à bord, l’équipe présente un total de 872 matchs éliminatoires, le quatrième plus élevé parmi les équipes impliquées dans la course cette année. Il y a certainement quelques joueurs qui pourront guider les nouveaux venus dans la danse du printemps.

« Étant donné que j’ai passé par là, je peux témoigner du calme et de la confiance des vétérans et que ces derniers comprennent qu’il y a des hauts et des bas », a déclaré le centre des Sénateurs Matt Cullen, l’un des trois joueurs des Sénateurs qui possèdent une bague de la Coupe Stanley (Caroline en 2006). « Lorsque vous gagnez un match, vous n’avez pas gagné la série. Lorsque vous perdez un match, vous n’avez pas perdu la série. C’est le genre de choses qui sont inestimables lorsqu’on parle d’expérience. »

Regin, qui a déjà participé aux séries éliminatoires à l’époque où il évoluait en Suède et au Danemark, est conscient que les choses seront un peu différentes à partir de ce soir. L’ampleur de la couverture médiatique est déjà un indice pour lui.

« Les médias n'étaient pas aussi présents, de dire Regin. Je n'ai jamais vu 20 reporters dans le vestiaire de mon équipe après une simple séance d'entraînement auparavant. Donc, l’intérêt est probablement plus grand ici et il y a plus de pression. Mais lorsqu’on se retrouve sur la patinoire, les choses sont identiques. »


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