Le repêchage, le souvenir no 1 de Phillips
par Rob Brodie / Ottawa SenatorsIl y a treize ans, le défenseur des Sénateurs Chris Phillips méritait la distinction convoitée d'être le premier choix au repêchage, qui se déroulait à St. Louis. |
Il n’y a qu’un numéro un après tout.
Le défenseur des Sénateurs d’Ottawa Chris Phillips se souvient très clairement de ce jour de juin il y a plusieurs années au Kiel Center de St-Louis, quand il fut le premier à être réclamé au repêchage 1996 de la LNH.
« Ce fut un moment fantastique, a dit Phillips, âgé de 31 ans. Je savais, à la suite de discussions avec les équipes, que je sortirais très haut. Heureusement, je n’ai pas eu à rester assis longtemps.
« Beaucoup de gars sont dans les gradins pendant longtemps pour entendre leur nom être appelé. Le fait d’entendre le mien en premier fut certainement un moment particulier. »
Phillips a découvert rapidement tout ce qui vient avec cette distinction.
« À partir du moment où j’ai été appelé, ce fut un cirque, dit-il. Il y a eu beaucoup d’entrevues et de déplacements, des séances de photo et des choses reliées aux cartes de hockey. Ce fut un moment vraiment intense, mais j’ai assurément essayé d’en profiter le plus que je pouvais, avant et après… ainsi qu’avec ma famille et des amis qui étaient là et nous en avons retiré le maximum. »
Sa sélection au premier rang du repêchage n’a pas été exactement une surprise. Après une saison recrue exceptionnelle avec les Raiders de Prince Albert, de la Ligue de hockey de l’Ouest, Phillips a été largement identifié comme étant le meilleur joueur disponible au repêchage de 1996.
« Peut-être que j’étais un peu dans une situation unique alors que je savais que je serais appelé rapidement et que je n’avais pas à m’inquiéter ou à me stresser au sujet du rang de sélection ou de l’endroit où je me retrouverai, dit-il. Dans mon cas, il s’agissait d’un nombre restreint d’équipes. »
Son arrivée à Ottawa ne pouvait pas être mieux synchronisée. Phillips a joué une autre saison au hockey junior et, après un échange à la mi-saison, a conduit les Hurricanes de Lethbridge à la conquête de la Coupe Memorial. Curieuse coïncidence, le tournoi de 1997 était disputé tout près d’Ottawa, de l’autre côté de la rivière, à Hull, au Québec. C’est aussi lors de cette même saison que les Sénateurs ont participé pour la première fois aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Peut-être que j’étais un peu dans une situation unique alors que je savais que je serais appelé rapidement et que je n’avais pas à m’inquiéter ou à me stresser au sujet du rang de sélection ou de l’endroit où je me retrouverai, dit-il. Dans mon cas, il s’agissait d’un nombre restreint d’équipes. - Chris Phillips
« Les choses ont très bien fonctionné pour moi, alors que j’arrivais à Ottawa, une équipe qui commençait tout juste à aller dans la bonne direction grâce à des choix de repêchage (élevés) antérieurs et à participer aux séries éliminatoires l’année d’avant et lors des années subséquentes », a déclaré Phillips, qui est maintenant un adjoint au capitaine chez les Sénateurs en plus d’être devenu une personnalité bien ancrée dans la communauté, avec Erin, la femme qu’il a rencontrée et épousée à Ottawa, ainsi que leurs trois jeunes enfants. La prochaine génération de vedettes du hockey se rassemblera à Montréal, pour le repêchage amateur de la LNH 2009 qui aura lieu les 26 et 27 juin au Centre Bell. Phillips a des conseils assez simples pour ce groupe de joueurs, et non seulement pour le chanceux qui sera le premier espoir sélectionné.
« Allez-y et profitez-en, dit-il. C’est une occasion unique dans une vie. Il y a beaucoup d’excitation et c’est un grand moment pour les jeunes qui entreprennent leur carrière dans la LNH. Essayez de vous amuser le plus que vous pouvez et profitez-en pour faire le plein de souvenirs, avec tout se qui se passe autour et les à-côtés. »
