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Nouvelles des Sénateurs

Karlsson est le premier choix des Sénateurs

par Rob Brodie / Ottawa Senators
Un athlète de Frolunda a en accueilli un autre dans la famille des Sénateurs d’Ottawa, vendredi soir.


Alors que la foule scandait « Alfie, Alfie » du haut des estrades de la Place Banque Scotia, c’est le capitaine des Sénateurs Daniel Alfredsson qui est allé annoncer que son équipe sélectionnait le défenseur suédois Erik Karlsson, à titre de tout premier choix au repêchage amateur de 2008.

Le premier suédois à être choisi en première ronde par les Sénateurs a évolué la saison dernière avec l’équipe junior de Frolunda, celle qui compte parmi ses anciens un certain Alfredsson.

« Que puis-je dire? », a déclaré Karlsson, âgé de 18 ans. « C’est incroyable d’être sélectionné par les Sénateurs alors que le repêchage se tient à Ottawa. En plus d’avoir été appelé par Alfredsson lui-même, c’est gratifiant. C’est un jour dont je n’oublierai jamais.

« J’ai entendu parler de lui (Alfredsson) depuis ma tendre enfance, je le vois jouer depuis longtemps. Il est le capitaine ici à Ottawa et il est un excellent joueur. »

Karlsson est l’un des jeunes espoirs de ce repêchage qui a progressé le plus rapidement : la Centrale de dépistage de la LNH le classait au 63e rang chez les joueurs européens en mi-saison. Il s’est retrouvé au quatrième rang lors de la dernière évaluation. Certaines équipes avaient apparemment ciblé le Suédois dans leur top cinq des meilleurs espoirs.

Le directeur général des Sénateurs, Bryan Murray, et ses éclaireurs ont une haute estime en Karlsson, car Ottawa a cédé un choix de troisième ronde en 2009 aux Predators de Nashville, en plus d’inverser leur choix respectif, passant du 18e au 15e rang de sélection.

« Nous avions Erik au neuvième rang au total (sur la liste), je crois », a dit Murray à propos d’un joueur qui a été nommé défenseur par excellence au Championnat mondial des moins de 18 ans, cette saison. « Nous sommes très heureux de notre choix. Je n’aime pas uniquement des gars imposants, mais aussi des joueurs talentueux et créatifs avec la rondelle en zone défensive, afin d’aider nos attaquants. Ce sont mes attentes envers lui. »

Le gabarit est le principal obstacle pour Karlsson. Il mesure cinq pieds et onze pouces et il pèse 165 livres.

« Il est doué pour la LNH actuellement, mais il n’est pas prêt physiquement », a déclaré Vaclav Burda, l’un des éclaireurs des Sénateurs qui a observé Karlsson de façon intensive. « Il doit améliorer la force de ses jambes. Il faut être habile et doué dans la LNH, aujourd’hui. »

Karlsson affirme : « Évidemment, je dois gagner en grosseur. Je vais travailler à me développer ma force. J’ignore combien je gagnerai en terme de poids ou de grandeur. Mais je peux travailler mon physique. »

Murray affirme que Karlsson aura du temps pour se développer.

« Ce n’est pas notre plan », a-t-il dit lorsqu’il fut questionné à propos de la possibilité que le jeune suédois puisse jouer avec les Sénateurs la saison prochaine. « Il n’est pas très imposant. Il doit travailler cet aspect.

« Nous avons l’intention de le faire participer à notre camp de perfectionnement et peut-être l’inviter au camp d’entraînement. Si les résultats sont concluants, nous prendrons une décision au moment opportun. »

Karlsson a déclaré qu’il retournera en Suède pour une autre année et il verra par la suite. Il avait déjà une idée qu’il était convoité par les Sénateurs, car il s’est entretenu avec leurs représentants à Toronto le mois dernier, puis jeudi.

« Je connais Anders Forsberg, leur nouvel éclaireur, et je sais qu’il a dit du bien de moi, d’indiquer Karlsson. Il m’a dirigé avec l’équipe nationale (des moins de 18 ans) en Suède. J’espérais qu’Ottawa me repêche. »

Le geste des Sénateurs a aussi facilité la vie de la famille de Karlsson, qui regardait le repêchage aux petites heures du matin en Suède.

« Ma famille regarde l’événement à la télé, a dit Karlsson. « Malheureusement, ils ne pouvaient pas venir (au repêchage). Il est présentement 4 heures du matin (en Suède), mais je sais que ma famille est debout. »

L’attente en valait certainement la chandelle.


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