Ici, tout le monde est gagnant
par Rob Brodie / Ottawa SenatorsIl est tout sauf un joueur ordinaire dans la Ligue nationale de hockey.
Ainsi, le centre des Sénateurs d’Ottawa Mike Fisher met toute l’attention nécessaire à son nouveau camp de hockey, qui prendra fin vendredi au Complexe récréatif Ray Friel d’Orléans, après trois semaines.
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Le centre des Sénateurs Mike Fisher prend une pause, en compagnie de son frère, Bud (à gauche), et de son père, Jim, avant de reprendre les activités au Complexe récréatif Ray Friel. |
Évidemment, les quelque 400 jeunes participants ont appris énormément de choses au niveau hockey de la part d’un joueur qui a appris de la même école, en quelque sorte. Mais, c’est aussi la communauté qui bénéficiera de son initiative.
Afin de démontrer une autre fois qu’il est un leader dans la communauté, Fisher remettra 100 pour cent des profits générés par le camp à la Maison de Roger, la Fondation Fais un vœu ainsi qu’à sa propre fondation Mike Fisher, qui appuie la Maison de Roger et d’autres organismes de bienfaisance.
Lorsque le tout sera terminé, Fisher estime que les organismes se partageront un minimum de 100 000 $. Ce chiffre pourrait aussi atteindre 150 000 $.
« Je ne voulais pas tenir ceci (le camp) dans le but de faire de l’argent », a déclaré Fisher pendant une pause lors des activités du camp. « J’ai cru bon de m’associer avec plusieurs commanditaires afin d’amasser des fonds pour des organismes.
« Ça s’est très bien passé. »
Parmi les commanditaires, notons Baton Rouge, Palladium Insurance, Raymond Chabot Grant Thornton, The Synergy Group et iPlayhockey.ca.
« Plusieurs se sont impliqués, a dit Fisher. Nike a donné de nombreux articles. Cela nous a beaucoup aidés. La Banque Royale a fait un excellent travail avec les inscriptions.
« Nous espérons remettre au moins 100 000 $. Peut être davantage (150 000 $) mais cela reste à évaluer. Nous tentons d’attirer d’autres commanditaires. »
Fisher, un joueur qui se donne corps et âme pour les Sénateurs, a aussi insisté pour que le camp enseigne des choses au-delà des habiletés sur la patinoire.
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Le capitaine des Sénateurs Daniel Alfredsson prête main forte en agissant à titre d'instructeur invité au premier Camp de hockey Mike Fisher, à Orléans. |
« Nous voulons que les jeunes en apprennent beaucoup sur le hockey. C’est important, a déclaré Fisher. Nous désirons aussi qu’ils apprennent des notions à l’extérieur de la glace, à propos de l’esprit sportif. Il faut être positif et toujours tenter de devenir une meilleure personne, pas seulement un meilleur joueur.
« Nous parlons de plusieurs choses, notamment du comportement en classe, ce qui peut aider grandement les jeunes. »
Il a aussi bénéficié de l’aide de nombreux amis, dont des coéquipiers tels Daniel Alfredsson, Jason Spezza, Chris Neil, Chris Kelly, Shean Donovan et Luke Richardson, qui ont agi à titre d’instructeur invité, ainsi que l’ancien des Sénateurs Todd White, qui est aussi natif d’Ottawa.
« Je suis reconnaissant de pouvoir compter sur quelques-uns d’entre eux pour m’aider, a dit Fisher. Cela fait une différence. »
L’idée de mettre sur pied le camp a surgi l’été dernier et Fisher donne le crédit à son frère, Bud.
« Il était un instructeur de gardien de but qui s’était présenté à un camp, l’an dernier, et il n’a pas eu l’emploi », a déclaré Fisher, âgé de 28 ans et originaire de Peterborough, en Ontario. « Il croyait obtenir l’emploi, mais il ne l’a pas eu. Donc, il est venu me voir pour me proposer de mettre sur pied notre propre camp. Ainsi, il s’assurait d’un emploi. »
Fisher affichait un large sourire en terminant de raconter son histoire. Les deux frères semblaient très heureux de passer du temps ensemble, également avec leur père, Jim, qui a aussi donné un coup de pouce.
« C’est une excellente occasion pour voir Mike et Bud travailler ensemble, a dit Jim Fisher. Cela représente une sorte d’activité en famille. »
« Ce fut plaisant, a dit Mike. Nous n’avons pas beaucoup d’occasions de nous retrouver ensemble, donc nous avons du plaisir ici et avec les jeunes. »
Cela permet aussi de se remémorer des souvenirs de jeunesse.
« Mike a participé à des écoles de hockey régulièrement, avant de devenir conseiller et instructeur, a dit Jim Fisher. « Donc, des souvenirs refont surface. »
Les Fisher ont fait appel à Scott et Shannon McNevan – deux instructeurs expérimentés dans les camps de hockey de la région de Peterborough – pour mettre le projet sur pied. Scott est le directeur du camp, tandis que Shannon supervise les programmes sur la patinoire.
« Je les connais depuis longtemps et ils oeuvrent dans ce domaine depuis plusieurs années, a dit Fisher. Avec eux, nous avons été en mesure de concrétiser le projet. »
Ils parlent déjà de prolonger le camp à quatre semaines, l’été prochain. Cela aurait pour effet de donner la chance à un plus grand nombre de jeunes de grandir en tant que joueur et aussi en tant que personne. En plus d’aider davantage la communauté.
« C’est une excellente occasion d’aider les jeunes et de leur enseigner des choses importantes du hockey, de faire remarquer Jim Fisher. De plus, les profits sont remis à des organismes de bienfaisance. Donc, tout le monde est gagnant ici. »
Mike Fisher offre ses commentaires à propos de la prochaine saison des Sénateurs sur son blogue. (en anglais)
