Apprenez à connaître... Erik Condra

Sa passion pour le hockey a fait de ce natif de Trenton, au Michigan, un membre important de l’équipe des Sénateurs d'Ottawa, plus particulièrement sur l'unité spéciale en désavantage numérique. Cette même force a été mise en évidence aussi au printemps dernier, quand Condra a aidé les Senators de Binghamton à remporter la Coupe Calder pour la première fois de l'histoire de la franchise de la Ligue américaine.

Pas mal pour un type qui a été repêché en septième ronde (211e au total) au repêchage amateur de la LNH en 2006. Mais l'ailier droit de 22 ans a peaufiné son jeu pendant ses quatre années passées au hockey de la NCAA à l’université Notre-Dame et il a continué de progresser depuis ce temps.

Condra, qui a fait ses débuts dans la Ligue nationale de hockey le 15 février 2011, après avoir été rappelé pour affronter les Islanders de New York, a connu deux matchs de deux buts en 26 rencontres avec Ottawa la saison dernière, avant d’entamer la présente campagne avec le grand club.

Condra parle de hockey et plus dans cette visite avec ottawasenators.com.

Q : Qui était votre héros d’enfance au hockey?
R : Steve Yzerman. Je suis de Detroit, donc je l’ai admiré lors de ma jeunesse.

Q : Parlez-nous de votre plus beau souvenir de hockey mineur.
R : Notre victoire au tournoi peewee de Québec avec l’équipe Detroit Honeybaked. J’ai inscrit le but vainqueur en prolongation lors de la finale. Il s’agit probablement de mon plus beau souvenir.

Q : Quel est votre plus beau souvenir des séries éliminatoires de la saison dernière avec les Senators de Binghamton, vers la conquête de la Coupe Calder?
R : Il s’agit du moment où nous sommes revenus et au défilé qui a eu lieu au centre-ville de Binghamton. Ce fut un très beau moment pour nous là-bas.

Q : En quoi vos quatre années à Notre Dame ont-elles accéléré votre perfectionnement autant sur le plan hockey qu’humain?
R : J’ai beaucoup gagné en maturité et j’ai appris bien des choses. La gestion de mon temps, des trucs comme ça. L’entraîneur (Jeff) Jackson a été un excellent dirigeant et j’ai appris beaucoup de choses au sujet de l’aspect défensif du jeu et qui m’ont aidé énormément chez les professionnels.

Q : Pourquoi un athlète du Michigan aboutit-il à Notre Dame?
R : (Rires) Je n’avais pas été recruté par l’université du Michigan à temps. C’est ce qui s’est produit. Notre Dame a démontré un plus grand intérêt à mon endroit et c’est tout.

Q : Comment décrivez-vous l’expérience d’un match de football à Notre Dame?
R : C’est grandiose. L’expérience est incroyable. On fait la fête (tailgate) toute la journée avec la famille et les amis. Tous les gens qu’on connait viennent en ville pour assister au match et l’atmosphère dans le stade est électrisante. C’est plaisant d’avoir une tradition de football à notre institution et un excellent programme de football. On peut y retourner, rencontrer des amis et assister aux matchs. Il s’agit d’un aspect que l’on peut être fier au sujet de notre institution.

Q : Qu’est-ce que vous avez étudié là-bas?
R : Un programme prémédical en psychologie.

Q : Quel est votre souvenir de votre premier match dans la LNH?
R : Mon état nerveux pendant la séance d’échauffement. On tente de demeurer calme, mais c’est difficile lors d’un premier match dans la LNH.

Q : Si vous pouviez souper avec trois personnes, décédées ou vivantes, qui choisiriez-vous?
R : Je dirais probablement Wayne Gretzky, peut-être Barry Sanders (l’ancien porteur de ballon des Lions de Detroit) et Gandhi.

Q : Vous préparez le souper, qu’est-ce qui est au menu?
R : Je cuisine assurément sur le grill, soit du steak, du poulet ou du saumon… n’importe quoi sur le grill.

Q : Votre style musical préféré?
R : J’aime le country. Je les aime tous.

Q : Votre émission de télé préférée?
R : J’ai commencé à suivre plusieurs émissions récemment, mais je dirais que Modern Family est certainement mon émission préférée.

Q : Votre film préféré?
R : Tommy Boy (Le courage d'un con) lorsque j’étais plus jeune. Mais plus récemment, c’est Inception (Origine).