Mais voilà qu'après quelques semaines, il est désormais l'une des belles histoires de ce début de campagne. En six départs, la recrue affiche un rendement de 4-0-2, une moyenne de buts alloués de 2,75 et un taux d'efficacité de ,915, et tout indique que le Tchèque était prêt à passer à la prochaine étape.
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C'est cependant le genre de choses qu'on ne peut pas savoir sans d'abord l'expérimenter. Et dans le cas de Vanecek, c'est un énorme concours de circonstances qui a fait en sorte que les Capitals se sont finalement tournés vers lui.
Il y a d'abord eu le retrait d'Henrik Lundqvist en raison d'un problème cardiaque avant le début de la saison, puis le fait que le jeune Ilya Samsonov a dû se soumettre au protocole COVID-19 de la LNH, comme ses compatriotes Alex Ovechkin, Evgeny Kuznetsov et Dmitry Orlov.
Vanecek est donc devenu l'homme de confiance par défaut de Peter Laviolette à un moment déjà critique de la saison. Il a bien répondu à ses quatre derniers matchs, en grande partie parce qu'il avait acquis l'expérience nécessaire pour faire face à ce tout nouveau défi.
J'aime comparer le développement des gardiens à celui des officiers de la marine. Ce n'est pas une question de vie ou de mort pour les gardiens - on s'entend. Reste que la raison pour laquelle leur développement est aussi long et ardu, c'est qu'ils doivent assimiler des notions, apprendre à gérer leurs émotions et être placés dans toutes sortes de conditions difficiles pour acquérir un bagage d'expérience suffisant.
Un officier de la marine sera placé dans des conditions extrêmes, on va l'envoyer dans la jungle ou dans l'eau pour s'assurer qu'il soit prêt si la situation se présente quand il aura obtenu son grade. C'est le même principe pour les gardiens, et c'est ce qui explique pourquoi le chemin vers la LNH est très souvent long et compliqué pour eux.