NEW YORK – Les joueurs des Panthers de la Floride peuvent humer l’odeur du sang, de la bête blessée. Ils sont bien au courant qu’ils peuvent en finir avec les Rangers de New York dès samedi et accéder à la finale de la Coupe Stanley pour une deuxième année de suite.
Mais ce n’est pas dans leur nature de s’imaginer de nouveau à quatre victoires du gros trophée. Pas cette année, en tout cas. Pas avec toute l’expérience acquise au printemps dernier.
« Je ne crois pas du tout qu’on a pensé à ça », a lancé l’attaquant Sam Bennett après la victoire de 3-2 des siens qui leur a procuré la même priorité dans la série finale de l’Est, jeudi. « On a toujours approché les choses un match à la fois. On a encore du travail à faire, et notre concentration est sur le sixième match. »
C’est probablement la bonne façon d’aborder les choses.
Parce que la troupe de Paul Maurice n’a pas encore prouvé qu’elle avait un grand instinct du tueur dans ces séries. Elle a échappé la victoire à chaque première occasion d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil de son adversaire lors des deux premiers tours.
La tâche de mettre les Rangers hors d’état de nuire ne s’annonce pas plus simple. Même s’ils ont fait de l’excellent travail pour museler les gros canons adverses et trouver un moyen de battre un Igor Shesterkin au sommet de son art, il reste que les quatre derniers duels se sont décidés par un écart d’un but.
Difficile d’imaginer un scénario bien différent, même si l’énergie promet d’être à son apogée au Amerant Bank Arena. Les Panthers sont toutefois bien à l’aise lorsque la tension est à son comble.