BOSTON – Connor Hellebuyck a le talent pour gagner un match pratiquement à lui seul. Auston Matthews, Jack Eichel et les frères Matthew et Brady Tkachuk ont les attributs pour dynamiser l’offensive américaine. Mais à la ligne bleue, il y a deux défenseurs qui restent plus dans l’ombre malgré le fait que le château de cartes tient en grande partie dans leurs mains.
Jaccob Slavin et Brock Faber n’occupaient pas l’un des cinq podiums dans la salle de conférence du TD Garden à la veille de la finale entre les États-Unis et le Canada à la Confrontation des 4 nations. Slavin et Faber ont rencontré les journalistes dans le vestiaire des Bruins à leur sortie d’un entraînement, comme les autres joueurs qui se tiennent plus loin des réflecteurs.
Dans la victoire de 3-1 des Américains contre les Canadiens samedi dernier au Centre Bell, Slavin et Faber avaient été les deux seuls joueurs parmi les deux équipes à franchir le plateau des 25 minutes.
Slavin et Faber avaient servi d’ombrage aux canons offensifs du Canada afin de préserver l’avance de leur équipe. Ils n’avaient pas simplement excellé dans leur propre territoire, ils avaient également terminé avec des dossiers de +3.
« Ils sont géniaux et ils facilitent mon travail. Je ne sais pas quoi dire de plus, a dit Hellebuyck à un peu plus de 24 heures de la finale. Ils sont deux défenseurs phénoménaux et j’aime les regarder devant moi. »
« Slavin et Faber sont des rocs à la ligne bleue, a renchéri le centre, J.T. Miller. Dans la LNH, j’ai joué souvent contre eux et je peux vous confirmer que c’est pénible de les affronter. Ils sont reconnus au sein de la ligue comme deux des défenseurs les plus intelligents. Nous sommes chanceux de compter sur eux. »
Slavin aura encore la même mission pour la finale. Le défenseur des Hurricanes de la Caroline sautera sur la glace contre le trio de Connor McDavid (avec Brayden Point et Mark Stone) ou contre celui de Nathan MacKinnon (avec Sidney Crosby et Sam Reinhart).
« Comme défenseur, c’est ce qui rend le jeu encore plus agréable, a affirmé Slavin. J’aime ralentir les meilleurs joueurs au monde ou à tout le moins tenter de les freiner un peu. C’est un beau défi même si c’est difficile. »
« Nous parlons souvent de notre défensive, a ajouté Slavin. C’est une fierté pour nous de défendre notre territoire. Nous ne voulons pas donner beaucoup de chances de marquer. Hellebuyck reste le dernier rempart pour notre équipe et nous comptons sur tout un gardien. »