Kempe Sweden

BOSTON – Malgré leurs deux défaites en prolongation par la marque de 4-3 depuis le début de la Confrontation des 4 nations, les joueurs de la Suède croient qu’ils ont suffisamment bien joué et qu’ils méritent un meilleur sort alors que le tournoi se transporte au TD Garden de Boston.

Toutefois, la Suède ne sera pas maître de son destin lorsqu'elle affrontera les États-Unis, lundi (20 h HE; MAX, truTV, TNT, SN, TVAS). Elle ne peut se qualifier pour la finale que si elle bat les États-Unis et que le match Canada-Finlande se décide en prolongation ou en tirs de barrage.

« Nous sommes déçus de la façon dont nous avons joué hier, et évidemment déçus du résultat », a dit l'attaquant suédois Adrian Kempe. « Ces deux défaites en prolongation auraient pu aller dans l'autre sens, c'est évident. Ça fait mal.

« Je pense que notre état d'esprit actuel est de tout remettre à zéro, d'aller de l'avant, de finir fort ici, et ensuite, vous savez, avec un peu de chance, nous pourrions être en finale. Vous savez, c'est un tournoi qui est court. Il y a le Championnat du monde qui arrive. L'année prochaine, il y aura les Jeux olympiques, où la majorité des joueurs de l'équipe se retrouveront. Si nous finissons sur une bonne note ici, je pense que ce sera important. »

L'entraîneur-chef de la Suède, Sam Hallam, a affirmé que l'approche de l'équipe ne changerait pas, peu importe sa situation avant le match.

« Nous ferons tout ce que nous pouvons aujourd'hui et demain pour nous préparer à disputer cette rencontre et nous donner l'opportunité de jouer le dernier match », a-t-il déclaré. « Nous ne pouvons rien faire avec le résultat du premier match (lundi), donc nous nous préparons à faire de notre mieux pour avoir une chance de jouer le match (de championnat).

« C'est aussi une question de fierté. Si c'est un match qui ne veut rien dire, c'est tout de même un affrontement contre les États-Unis à Boston et nous savons ce qu'ils veulent faire devant leur public, donc nous devons être prêts à tout. »

La Suède ne s'est pas entraînée dimanche à Boston, mais a tenu une réunion d'équipe en matinée au TD Garden. Le message était simple : quelle que soit l'issue du match Canada-Finlande, la Suède n’a pas l’intention de baisser pavillon sans faire de bruit.

« Peu importe si nous jouons pour une place dans le match de championnat ou seulement pour la fierté de notre pays et les couronnes sur notre poitrine, c'est notre état d'esprit en ce moment », a dit l'attaquant Rickard Rakell. « Il y a encore une chance que nous puissions remporter ce tournoi, mais évidemment (en perdant samedi), ça ne dépend plus de nous ».

Dimanche matin, le buzz à Boston portait surtout sur le début du match entre les États-Unis et le Canada de samedi soir, qui a donné lieu à trois bagarres dans les neuf premières secondes de la partie. Une fois que les choses se sont calmées, le jeu est demeuré très physique. Même si les États-Unis ont déjà décroché leur place en finale, la Suède est consciente que la lutte physique contre les Américaines sera intense. Il s'agit seulement d'être à la hauteur de cette intensité.

« C'est une question d'état d'esprit », a souligné Rakell. « Si tout le monde amorce le match avec cet état d'esprit et fait tout ce qu'il peut pour gagner chaque bataille pour la rondelle, c'est un bon début. »

Les États-Unis ont prouvé qu'ils pouvaient gagner grâce à leur talent, comme ils l’ont fait par la marque de 6-1 contre la Finlande lors de son premier match du tournoi, le 13 février.

« Ils peuvent jouer avec une beaucoup d'intensité et nous avons vu (contre le Canada) qu'ils peuvent aussi jouer un bon jeu défensif », a expliqué Hallam. « Lors de notre premier match contre le Canada il y a quelques jours, nous avons montré que nous pouvions gérer une forte intensité et nous sommes assez confiants en notre groupe.

« Nous voulons être un peu plus responsables, un peu plus constants et jouer un jeu plus intelligent. »

Le gardien suédois Filip Gustavsson a quitté le match de samedi après la première période puisqu'il était malade, et Linus Ullmark a réalisé 15 arrêts en relève. Hallam a indiqué que Gustavsson se sentait mieux et que la décision quant au gardien partant contre les États-Unis sera prise lundi avant la rencontre.

« Les quatre équipes sont tellement bonnes que tout peut arriver dans n'importe quel match, alors nous n'avons pas encore perdu espoir », a dit Rakell. « Nous avons hâte de jouer le match de lundi et nous donnerons le meilleur de nous-mêmes sur la glace. »