La maturité de Raymond rapporte pour la Suède

MONTRÉAL – Lucas Raymond profite du moment présent.

L’attaquant de 22 ans a fait de l'excellent travail dans les tournois internationaux dans le passé avec la Suède, et c'est à nouveau le cas lors de la Confrontation des 4 Nations.

« C'est toujours un honneur de représenter son pays, de jouer dans des tournois importants contre des joueurs de premier plan », a dit Raymond, qui a récolté trois passes en deux matchs. « C'est toujours amusant de se mesurer à eux et, évidemment, de jouer avec les joueurs que nous avons dans notre équipe. »

Raymond tentera d'en faire encore plus pour la Suède lorsqu'elle affrontera les États-Unis dans le troisième match de la Confrontation des 4 nations au TD Garden de Boston lundi (20 h HE; MAX, truTV, TNT, SN, TVAS).

Les Suédois n'ont que deux points au classement après avoir subi des défaites de 4-3 en prolongation contre le Canada, mercredi, et la Finlande, samedi.

Sur la scène internationale, Raymond a récolté 17 points (six buts, 11 passes) en 18 rencontres lorsqu'il a participé au Championnat du monde, remportant le bronze en 2024. Il a amassé le même nombre de points (huit buts, neuf passes) en 19 matchs du Championnat mondial junior, terminant sur la troisième marche du podium en 2020. Il a aussi remporté l’or en 2019 lors du Championnat du monde des moins de 18 ans.

« C'est le troisième tournoi où je dirige Lucas Raymond. Il a été excellent lors du premier, il a été encore meilleur lors du deuxième et il semble encore meilleur dans ce troisième. Il vient de franchir une étape pour devenir un joueur d'élite dans la Ligue et il joue avec beaucoup de confiance », a indiqué l'entraîneur suédois Sam Hallam, qui a eu Raymond dans son équipe lors des Championnats du monde de 2023 et 2024.

Quelles sont les étapes franchies par Raymond?

« Je pense qu'il était un des meilleurs joueurs du monde à son âge pendant très longtemps, donc il a toujours été un grand joueur. Je pense que lorsqu'on le voit sur la glace, on oublie à quel point il est jeune. Mais tout comme son talent, son éthique de travail a toujours été présente.

« Maintenant, il s'agit simplement pour lui d'avoir pleinement confiance en soi et de faire les bons jeux, c'est-à-dire que si la bonne décision est de décocher un tir, il le fera. S'il a de l'espace, il tente un jeu. Donc, sa prise de décision, sa maturité et sa confiance sont les éléments qui nous ont permis de le voir grandir au cours des deux dernières années. »

Raymond a également démontré son talent avec les Red Wings de Detroit, qui l'ont sélectionné au quatrième rang du repêchage de 2020. Il a accumulé 233 points (92 buts, 141 passes) en 293 matchs avec les Red Wings, qui lui ont fait signer un contrat de huit ans de 64,6 millions $ (valeur annuelle moyenne de 8,076 millions $) le 16 septembre.

Cette saison, il est le meilleur marqueur à Detroit avec 59 points (21 buts, 38 passes) en 55 matchs. L'attaquant Dylan Larkin, qui joue pour les États-Unis à l'occasion de la Confrontation des 4 nations, est deuxième avec 50 points (23 buts, 27 passes).

Raymond se retrouve à l'aile droite sur le troisième trio de la Suède en compagnie de Jesper Bratt, à gauche, et de Joel Eriksson Ek, au centre, depuis le début du tournoi.

« Chaque fois que je le vois, j'ai l'impression qu'il progresse et qu'il ne cesse de s'améliorer », a expliqué Eriksson Ek. « Avec les jeux qu'il fait, je pense qu'il va devenir un joueur très spécial. »

Bratt a utilisé le mot « dynamique » à plusieurs reprises pour décrire Raymond.

« C'est un patineur si fluide. Il devient une menace offensive chaque fois qu'il saute sur la glace », a analysé Bratt. « C'est vraiment un gars qui peut placer la rondelle n'importe où et qui peut réussir un jeu peu probable.

« Il est très dynamique, et c'est très agréable de jouer avec un joueur comme lui. Notre chimie va s'améliorer au fur et à mesure que le tournoi avance. Je le vois à quel point il est dynamique à l'entraînement et durant les matchs. »

Raymond ne tardera pas à retrouver les Red Wings (28-22-5), qui tentent de participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 2015-16. Ils détiennent actuellement la deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Est, un point devant les Blue Jackets de Columbus et les Bruins de Boston.

« Ce sera excitant, c'est sûr », a-t-il déclaré. « Nous voulons que Detroit redevienne la puissance que l'équipe a été, et j'ai l'impression que nous avons fait des pas en avant chaque année et que nous continuons à nous améliorer en tant qu'équipe. Je pense que tout le monde est impatient de reprendre le travail après la pause ».