BOSTON – Patrice Bergeron attendait dans un corridor du TD Garden pour parler avec Brad Marchand, son ancien coéquipier chez les Bruins. L’ancien capitaine était accompagné par deux de ses fils qui portaient chacun un chandail du Canada avec le numéro 63, celui de Marchand.
À Boston, Bergeron et Marchand resteront toujours identifiés comme des membres des Bruins. Mais le temps d’un soir, le temps d’une finale entre le Canada et les États-Unis à la Confrontation des 4 nations, Marchand patinait en territoire hostile.
L’ailier originaire de la Nouvelle-Écosse a terminé sa soirée dans le camp des gagnants grâce à la victoire de 3-2 en prolongation des Canadiens contre les Américains.
« Je me souviendrai pour toujours de ce tournoi, tout comme ma famille et mes amis, mais aussi comme tous les gens du Canada, a noté Marchand à l’un des podiums dans une salle de conférence de presse du TD Garden. J’ai de la difficulté à décrire ce que je ressens. Cette victoire a une grande symbolique pour tout notre pays. À l’intérieur de notre vestiaire, nous voulions garder notre calme et nous tentions de demeurer loin des distractions. Mais nous connaissions l’importance de cette rencontre. »
« Je l’avais dit avant la finale, mais je n’avais jamais joué contre une aussi bonne équipe que celle des États-Unis à ce tournoi, a-t-il poursuivi. Ils étaient des rivaux vraiment coriaces. Mais le hockey se gagne parfois par quelques centimètres. Je lève mon chapeau à Binner (Binnington) pour ses gros arrêts en prolongation. Ce soir, nous avons gagné ce match par un centimètre. »
Une autre conquête avec le Canada
Âgé de 36 ans, Marchand était l’un des meneurs de cette équipe canadienne même si Jon Cooper l’a utilisé à l’aile gauche du quatrième trio. La petite peste des Bruins a joué cette finale aux côtés de Sam Bennett et de Seth Jarvis.
Il a marqué un but (lors du premier match contre la Suède) en quatre rencontres. Au-delà des chiffres, Marchand a surtout ajouté une autre médaille d’or à son palmarès.