Mikko Koivu Minnesota Wild

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque semaine, nous allons donc répertorier un joueur par position dont la valeur est en hausse, et un autre pour lequel la valeur est en baisse.

ATTAQUANTSHausse : Cam Atkinson, Blue Jackets de Columbus -Après trois saisons d'au moins 20 buts et 40 points, couronnées par des sommets en carrière de 27 buts et 53 points l'an dernier, la table était mise pour une belle éclosion pour Atkinson, âgé de 28 ans, cette saison. Après un mois d'octobre relativement tranquille, Atkinson est tout feu tout flamme depuis le début du mois de novembre. En 10 parties depuis que la page du calendrier a été tournée, Atkinson a récolté cinq buts et huit passes pour un total de 13 points. Il a également conservé un différentiel de plus-4 et décoché en moyenne plus de 3,5 tirs par match. Il a notamment obtenu au moins un point à ses cinq dernières rencontres, séquence au cours de laquelle il a amassé trois buts et six passes. Le plus grand changement cette saison pour Atkinson est son rendement en avantage numérique, lui qui a déjà huit points sur le jeu de puissance deux de moins que son sommet en carrière.
Baisse : Mikko Koivu, Wild du Minnesota - Koivu avait bien rebondi la saison dernière avec une récolte de 17 buts et 56 points, lui qui avait été limité à 14 buts et 48 points la saison précédente. Cependant, le capitaine du Wild âgé de 33 ans tarde à se mettre en marche cette saison, lui qui n'a pas trouvé le fond du filet depuis le 29 octobre, et qui n'a pu faire mieux que deux mentions d'aide à ses neuf dernières parties. Koivu n'a jamais généré un fort volume de lancers, mais il a atteint un nouveau creux cette saison avec seulement 1,5 tir par match, avec notamment 12 lancers à ses neuf dernières parties. Malgré ses déboires, Koivu est toujours employé sur la première vague du jeu de puissance, lui qui arrive au troisième rang des attaquants de l'équipe au cours des huit derniers matchs avec un temps d'utilisation moyen de 2:31 par match en avantage numérique. Il n'a toutefois récolté que deux points en supériorité numérique depuis le début de la campagne, soit seulement un de plus que sa récolte à court d'un homme.
DÉFENSEURSHausse : Oscar Klefbom, Oilers d'Edmonton - Klefbom était le défenseur des Oilers qui était pressenti pour devenir le quart-arrière de l'équipe sur le jeu de puissance cette saison, et à ce titre, les attentes étaient légèrement plus élevées à son endroit. Il avait notamment conclu la saison 2014-15 avec une récolte de 18 points en 36 matchs sans même être utilisé sur le jeu de puissance, à l'ère pré-McDavid. C'est bel et bien Klefbom qui évolue sur la première vague de l'attaque massive des Oilers depuis le début de la saison, mais les résultats ne se sont pas fait immédiatement sentir. Au cours des 17 premiers matchs de l'équipe, Klefbom n'a pas trouvé le fond du filet, et l'avantage numérique des Oilers ne fonctionnait qu'à 16,3 pour cent, malgré toutes les armes offensives présentes sur la patinoire. Klefbom a toutefois marqué un but à chacun de ses trois derniers matchs en plus d'amasser une mention d'aide sur le jeu de puissance. Ce dernier a fait mouche deux fois à ses huit dernières tentatives, et Connor McDavid semble sorti de la légère torpeur qui le tenait depuis quelques rencontres. Les résultats pourraient être spectaculaires pour Klefbom si la tendance se maintient pour lui et le jeu de puissance d'Edmonton au cours des prochaines semaines.
Baisse : Alex Pietrangelo, Blues de St. Louis - Deux fois auteur de saisons de plus de 50 points depuis le début de sa carrière, le capitaine des Blues est loin de maintenir un rythme qui lui permettrait de répéter cet exploit cette saison. Avec seulement deux points (un but, une passe) à ses neuf derniers matchs, ainsi qu'un différentiel de moins-4, Pietrangelo n'affiche pas le rendement attendu de lui par les poolers qui l'ont sélectionné dans les premières rondes. Il faut dire qu'il évolue déjà depuis un bon moment sur la deuxième vague du jeu de puissance, alors que Kevin Shattenkirk et une formation à quatre attaquants forment la première vague. Résultat, le dernier point obtenu par Pietrangelo en supériorité numérique remonte au 22 octobre, soit une disette de 14 matchs. Désormais cantonné dans un rôle un peu plus défensif, Pietrangelo pourrait avoir de la difficulté à atteindre le plateau des 40 points pour une deuxième campagne consécutive.
GARDIENSHausse : Cam Ward, Hurricanes de la Caroline -Tel un chat doté de neuf vies, Ward retombe encore une fois sur ses pattes alors que plusieurs observateurs le croyaient fini. Après avoir entamé la saison avec une fiche de 2-3-2, une moyenne de buts alloués de 2,67 et un pourcentage d'arrêts de ,909, Ward est tout simplement dominant depuis quelques semaines. Son dossier de 5-0-0, sa moyenne de 1,00 et son pourcentage d'arrêts de ,962 lui procurent le premier rang parmi tous les gardiens de la ligue au cours des douze derniers jours. Il a notamment blanchi les Sharks de San Jose au cours de sa récente séquence de succès, son premier jeu blanc en plus d'un an (21 octobre 2015). Ward a de plus les coudées franches, puisque l'autre gardien de la Caroline, Eddie Lack, en plus d'afficher des statistiques désastreuses vient de recevoir un diagnostic de commotion cérébrale, ce qui devrait le tenir à l'écart du jeu pour un petit moment.
Baisse : John Gibson, Ducks d'Anaheim - Enfin libéré du partage des tâches avec Frederik Andersen, Gibson devait finalement s'imposer comme gardien numéro un avec les Ducks cette saison. Gibson connaît cependant des moments difficiles dernièrement, alors qu'à ses quatre dernières parties, il montre un dossier de 1-2-1 avec un pourcentage d'arrêts de ,889 et une moyenne de buts alloués de 3,06. Cela a ouvert la porte à son adjoint Jonathan Bernier, qui montre une solide fiche de 3-0-1 avec un taux d'efficacité de ,938 et une moyenne de 1,74 depuis le début du mois de novembre. Le rendement des deux gardiens a poussé l'entraîneur Randy Carlyle à les utiliser de manière égale depuis une quinzaine de jours, et Gibson devra vite retrouver ses moyens s'il ne veut pas à nouveau se retrouver à partager son filet pendant une saison complète.