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Voici ce qui a retenu mon attention au cours des rencontres du mercredi 4 octobre.

* La défaite des Jets de Winnipeg 7-2 contre les Maple Leafs de Toronto aurait pu prendre une tout autre tournure si le jeu de puissance des Jets avait donné le ton au match. En effet en première période, Winnipeg a passé pas moins de 6:35 en avantage numérique, sans marquer. C'est finalement avec un rendement de 0-en-8 et 18 tirs que l'avantage numérique des Jets a conclu sa soirée. L'an dernier, les Jets ont pris le 18e rang de la LNH avec une efficacité de 18,2 pour cent en supériorité numérique, ce qui n'est pas acceptable avec des joueurs comme Dustin Byfuglien, Blake Wheeler, Nikolaj Ehlers, Mark Scheifele et autres Patrik Laine. Ces joueurs ont tous affiché d'excellentes statistiques l'an dernier, mais pourraient ajouter entre 5 et 10 points à leur fiche si le jeu de puissance devait débloquer.
Devant le filet, Steve Mason a failli à la tâche à son premier match dans son nouvel uniforme, cédant cinq fois sur 20 lancers. Les Jets savent qu'ils misent sur une attaque dévastatrice, mais ils ne peuvent terminer encore une fois parmi les cinq dernières équipes de la LNH au chapitre des buts marqués s'ils veulent participer aux séries.
* J'ai prédit une saison exceptionnelle à deux joueurs des Blues de St. Louis cette saison, et le premier match me permet de fanfaronner pour quelques jours encore à ce propos. Brayden Schenn sera l'un des joueurs les plus payants cette saison dans les pools multicatégories. Hier, il a été le joueur qui ressortait le plus du côté des Blues, et ses statistiques indiquent la même chose : un but, une passe, deux minutes de punition, quatre tirs, quatre mises en échec et, en bonus, huit mises en jeu remportées sur 15. Si vous avez repêché Schenn comme ailier gauche dans une ligue qui comptabilise les mises en jeu, Schenn représente un véritable vol, lui qui semble destiné à passer la saison au centre du deuxième trio et sur la première vague du jeu de puissance.
L'autre joueur des Blues qui a connu un fort match est le capitaine Alex Pietrangelo. Ce dernier a explosé la saison dernière avec 17 points en 19 matchs après la transaction qui a envoyé Kevin Shattenkirk aux Capitals de Washington. Aucun quart-arrière n'a été ajouté pour diriger la première vague du jeu de puissance, et Pietrangelo devrait pouvoir poursuivre sur sa lancée cette saison. Il a d'ailleurs inscrit deux buts, dont celui de la victoire en prolongation, à l'aide de 8 (!) lancers.

* Je souhaitais porter une attention particulière au défenseur Darnell Nurse au cours de l'affrontement entre les Flames de Calgary et les Oilers d'Edmonton, mais c'est plutôt Matt Benning qui a attiré mon regard. J'ai été impressionné par la qualité de ses relances, et l'entraîneur Todd McLellan lui a d'ailleurs confié la deuxième vague du jeu de puissance, qui est loin d'être dépourvue de talent à Edmonton. Oscar Klefbom n'est pas en danger sur la première vague, mais Benning représente un choix intrigant à sa deuxième saison complète dans la LNH.
Ah oui, un certain Connor McDavid a eu l'air de patiner avec de jeunes joueurs de l'atome et a inscrit trois buts. Dans des nouvelles similaires, le ciel est bleu et l'herbe est verte.

* Dans
ma chronique de mardi,
je recensais les joueurs qui avaient eu la chance de décrocher un poste sur un trio complété par deux joueurs vedettes. On peut dire que Kevin Labanc a su tirer profit de sa présence auprès de Joe Thornton et Joe Pavelski hier soir, alors qu'il a inscrit deux buts, dont un assez spectaculaire.

Le talent offensif de Labanc ne fait aucun doute, lui qui a amassé près de deux points par match à sa dernière saison junior dans la OHL. Il faut toutefois noter qu'il n'évolue pas avec ses deux compagnons de trio sur la première vague du jeu de puissance, alors cela risque de ralentir sa production.
Du côté des Flyers, Shayne Gostisbehere a montré que sa blessure subie vers la fin du camp d'entraînement ne l'ennuyait pas, et qu'il était encore capable de jouer le chef d'orchestre sur la première vague du jeu de puissance, comme en font foi ses trois mentions d'aides en avantage numérique. Ivan Provorov attend son tour, et si jamais une blessure devait forcer Gostisbehere à s'absenter, attendez-vous à ce que la production de Provorov explose.