Vanek

Voici quelques statistiques qui ont retenu l'attention au cours des matchs du lundi 17 octobre :

42 :Nombre de mises en échec distribuées par l'Avalanche du Colorado contre les Penguins de Pittsburgh. Le défenseur Erik Johnson a mené le bal avec six, tandis que quatre autres joueurs ont appliqué au moins quatre coups d'épaule. L'arrivée de joueurs comme Nikita Zadorov, Andreas Martinsen et Rene Bourque font de l'Avalanche une équipe un peu plus robuste, alors que le Colorado se trouvait plutôt en milieu de peloton dans cette catégorie sous les ordres de l'ancien entraîneur Partick Roy. Il s'agit peut-être d'un changement de mentalité qui s'opère sous la gouverne du nouvel entraîneur Jared Bednar, alors les poolers à la recherche de renfort dans la catégorie des mises en échec pourraient regarder du côté du Colorado.
7 : Nombre de joueurs qui ont touché la cible pour les Rangers de New York contre les Sharks de San Jose. Depuis deux saisons, les Rangers se retrouvent dans le top-10 de la ligue au chapitre des buts marqués, et une grande partie de ce succès en attaque réside dans la profondeur de l'équipe, alors que seul Rick Nash a réussi plus de 27 buts en une campagne au cours de cette période (42 en 2014-15). Si Chris Kreider (encore lui) a encore fait des siennes, les Rangers ont aussi vu leur dernière recrue Jimmy Vesey obtenir son premier but dans la LNH, ainsi que le troisième trio montrer signe de vie avec Kevin Hayes. À défaut de miser sur un buteur phénoménal, les Rangers d'Alain Vigneault possèdent quatre trios capables d'apporter de l'eau au moulin offensivement.
4:11 :Temps passé par Thomas Vanek en avantage numérique contre les Sénateurs d'Ottawa. C'est donc tout près du tiers de son temps de glace total qu'il a passé en supériorité numérique, lui qui n'a pas d'ailleurs jamais franchi le plateau des 16 minutes de temps d'utilisation en une rencontre cette saison. Trois de ses cinq points ont été obtenus sur le jeu de puissance, alors les Red Wings de Detroit vont probablement continuer de l'employer comme spécialiste de l'attaque massive, lui qui est utilisé avec Darren Helm et Gustav Nyquist à forces égales.
2 : Nombre de défenseurs des Bruins de Boston qui ont été utilisés davantage que Torey Krug sur le jeu de puissance contre les Jets de Winnipeg. Le jeune Colin Miller (3:12) et le vétéran John-Michael Liles ont vu plus d'action que Krug (2:50) en avantage numérique. Avec le déclin progressif de Zdeno Chara, la place de Torey Krug sur la première vague de l'attaque massive ne semblait pas faire de doute en vue de la présente saison, mais comme les Bruins montrent un rendement de 1-en-10 depuis le début de la saison, l'entraîneur Claude Julien semble déjà à la recherche de nouvelles options.