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Des joueurs qui arrivent discrètement sur le radar des poolers, d'autres qui traversent des séquences difficiles ou qui voient leur rôle changer… Chaque semaine, je ferai un tour d'horizon des différentes intrigues qui pourraient intéresser les poolers.

Evander Kane, Sharks de San Jose
Après une disette de deux points en 15 matchs, Kane avait touché la cible à ses deux derniers matchs avec les Sabres de Buffalo et il a poursuivi sur sa lancée à son arrivée à San Jose avec une récolte de trois mentions d'aide en deux matchs, ses premières depuis le 11 janvier. Il évolue avec Joonas Donskoi et Joe Pavelski à forces égales, et sa production risque de grimper encore lorsque Joe Thornton reviendra de sa blessure. C'est toutefois Pavelski qui semble être le grand gagnant dans ce mouvement de personnel, lui qui mise enfin sur un compagnon de trio capable de le suivre, et le capitaine des Sharks a récolté six points en deux matchs depuis l'arrivée de Kane. Et tout ça à forces égales, puisque le jeu de puissance des Sharks a été blanchi en quatre occasions à leurs deux dernières parties.

L'arrivée de Kane fait toutefois mal à Timo Meier, qui perd son poste sur le premier trio pour dégringoler sur la troisième unité en compagnie de Chris Tierney et Kevin Labanc. Labanc perd quant à lui sa place sur la première vague du jeu de puissance au profit de Kane, et rejoint Meier sur la deuxième vague.
Rick Nash, Bruins de Boston
Le centre des Bruins David Krejci a célébré l'arrivée de l'attaquant de puissance sur son trio en inscrivant un tour du chapeau contre les Penguins de Pittsburgh jeudi. Il est probablement celui qui va le plus bénéficier de l'arrivée de Nash, à l'exception peut-être de Nash lui-même. Krejci n'a pas réussi à établir une chimie en compagnie de Ryan Spooner à forces égales, mais il semble en voie de retrouver ses repères avec Nash. Ce dernier a notamment amassé trois points en trois matchs avec sa nouvelle équipe, et même s'il ne parvient pas à maintenir ce rythme d'un point par match, sa valeur augmente tout de même à Boston.

La blessure à Patrice Bergeron empêche les Bruins d'envoyer deux trios redoutables dans la mêlée, et on ne peut s'empêcher de se demander à quel point Boston sera redoutable lorsque tout le monde sera en santé.
Le départ de Spooner ouvre également un poste sur la première vague du jeu de puissance, qui a été attribué à Nash. On retrouve toutefois le vétéran David Backes sur cette unité en raison de l'absence de Bergeron, et les nouveaux venus Brian Gionta et Nick Holden ont été employés sur la deuxième vague au cours du match de jeudi. Des options à surveiller pour les poolers qui fourbissent leurs armes en vue des séries éliminatoires et qui évoluent dans des ligues avec beaucoup de profondeur.
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J.T. Miller, Lightning de Tampa Bay
Alors que l'on attend encore les débuts de Ryan McDonagh dans son nouvel uniforme, lui qui soigne toujours une blessure au haut du corps, Miller s'efforce de son côté de faire oublier de départ de Vladislav Namestnikov. Employé sur un trio complété par Adam Erne et Tyler Johnson à son premier match avec le Lightning mercredi contre les Sabres de Buffalo, Miller a profité du remaniement de trios orchestré par l'entraîneur de Tampa Bay Jon Cooper en l'absence de Nikita Kucherov pour se retrouver aux côtés de Brayden Point et Yanni Gourde. Miller s'est assuré de faire bonne impression avec une récolte de deux points. Miller a également distribué six mises en échec en deux rencontres, et a été utilisé sur la deuxième vague du jeu de puissance.
Même s'il risque de voir son rendement diminuer en avantage numérique, lui qui ne devrait pas s'approcher de la première vague du jeu de puissance avec le Lightning, Miller devrait atteindre le plateau des 50 points pour une deuxième saison de suite. Les munitions offensives de Tampa Bay à forces égales devraient l'aider à compenser les points qu'il va perdre sur l'attaque massive.
Derick Brassard, Penguins de Pittsburgh
Certains diront que le fait que Brassard se retrouve derrière Sidney Crosby et Evgeni Malkin au centre avec les Penguins représente un désavantage, puisqu'il se retrouve coincé sur le troisième trio. Mais rares sont les centres de troisième trio qui ont la chance d'évoluer avec Phil Kessel à forces égales. Le trio qu'il forme avec Kessel et Sheary va profiter du fait que les meilleurs éléments adverses sont occupés à surveiller les deux vedettes de l'équipe, un peu comme l'avait fait le trio « HBK » au cours de la première des deux dernières conquêtes de la Coupe Stanley des Penguins.
Brassard va se retrouver sur la deuxième vague du jeu de puissance, mais à Pittsburgh, cette deuxième vague doit se contenter des miettes laissées par la première, qui passe bien souvent la totalité des deux minutes sur la glace. Brassard avait repris du poil de la bête au cours de ses dernières semaines dans l'uniforme des Sénateurs, et il devrait retrouver un niveau de production similaire à celui qu'il affichait à ses dernières saisons avec les Rangers.