Penguins Matt Murray Game 2

PITTSBURGH -Le gardien des Penguins de Pittsburgh Matt Murray est peut-être une recrue, mais il a réagi comme un vétéran tout au long des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
Il a accordé le but égalisateur au défenseur des Sharks de San Jose Justin Braun avec 4:05 à écouler au troisième tiers mercredi, et San Jose a poussé dans la dernière minute de jeu et a eu la chance de voler le match no 2 de la Finale de la Coupe Stanley au Consol Energy Center.

Le gardien de 22 ans a cependant repoussé trois tirs au cours des 19 dernières secondes du temps réglementaire, a stoppé deux rondelles en prolongations, et a ainsi signé sa 13e victoire en 17 départs en séries grâce à un gain de 2-1 qui place Pittsburgh en avant 2-0 dans cette série quatre de sept qui se transportera au SAP Center de San Jose samedi (20 h (HE); TVA Sports, NBCSN, CBC) pour le match no 3.
Murray aimerait revoir le but de Braun, mais il ne l'a pas laissé le déstabiliser.
« La rondelle était dans le but. Je ne peux la sortir du but, a expliqué Murray. C'est ce que je dis toujours. Alors il n'y a aucune raison de se laisser déranger par cela. »
Murray n'a pas été parfait au cours du tournoi printanier. Par moments, il a qualifié son rendement de moyen. Il a toutefois constamment bien répondu à l'adversité, ce qui a permis de solidifier sa position à titre de gardien partant de Pittsburgh. Il joue devant Marc-Andre Fleury, un gagnant de la Coupe Stanley qui a connu une excellente saison régulière.
Fleury sait pourquoi il doit se contenter d'une place sur le banc. Murray possède une maturité hors du commun pour un gardien de son âge, et cela a encore paru mercredi.
Lorsque le lancer frappé de Braun s'est faufilé dans la circulation avant d'effleurer le poteau à sa gauche et pénétrer dans le filet, cela a privé Murray d'un deuxième blanchissage en séries éliminatoires. À ce moment, San Jose avait eu de la difficulté à générer beaucoup de possession de rondelle, ne décochant que 16 tirs.
Après avoir nivelé la marque, les Sharks ont élevé leur jeu d'un cran de manière importante. Murray s'est dressé devant le tir des poignets de Paul Martin avec 19 secondes à écouler, avant de repousser un deuxième tir des poignets, celui de l'attaquant Joel Ward, trois secondes plus tard.
Avec trois seconds au cadran, Murray a arrêté le lancer frappé du défenseur Marc-Edouard Vlasic, permettant à Pittsburgh de se regrouper pendant l'entracte.
« Nous nous attendons à cela de sa part maintenant. Ce n'est rien de nouveau, a reconnu l'attaquant des Penguins Carl Hagelin. Il a été bon depuis le premier jour, même en saison régulière alors qu'il est venu en relève. C'est donc ce que nous allons continuer d'attendre de sa part. »
Depuis son revers de 4-3 en prolongation contre les Capitals de Washington dans le match no 1 de la deuxième ronde de l'Association de l'Est, Murray a signé quatre gains de suite dans les matchs qui ont atteint la prolongation. Chacune de ces victoires a été obtenue rapidement, comme mercredi, alors que l'attaquant Conor Sheary a fait vibrer les cordages à 2:35.
« Nous tentons simplement de jouer de la même manière [en prolongation] que pendant le reste de la rencontre, a expliqué Murray. J'ai trouvé que nous avons formé la meilleure équipe pendant la majorité de la partie. Nous nous en sommes tenus à ce que nous avions besoin de faire, et nous avons obtenu ce but important de Conor. Nous effectuons le travail. »
Murray, comme d'habitude, a minimisé son apport. Il a rendu hommage à l'attaquant Nick Bonino, qui a bloqué quatre lancers, et les défenseurs des Penguins pour lui avoir rendu la tâche facile mercredi. Il a de plus critiqué son incapacité à voir le tir de Braun dans la circulation avant que la rondelle n'atteigne le poteau.
C'est ce que fait Murray. Mais il parvient aussi à passer à autre chose.
L'entraîneur des Penguins Mike Sullivan a complimenté la capacité de Murray à rebondir d'un mauvais but depuis son tout premier match en séries contre les Rangers de New York le 19 avril.
Mercredi, Sullivan a trouvé que les autres joueurs des Penguins partageaient ce calme.
« Nos joueurs se contentent de jouer, a expliqué Sullivan. C'est ce que nous leur avons dit de faire sur le banc lorsque le [tir de Braun] s'est retrouvé dans le filet. San Jose forme une bonne équipe. Ils vont obtenir quelques chances de marquer. Nous avons aimé la manière dont notre équipe a joué. Nous avons le sentiment que nous avons contrôlé la majeure partie du jeu.
« Nous devons simplement continuer à jouer. Il y a eu tellement d'exemples de ça tout au long des présentes séries avec cette équipe que cela ne me surprend plus désormais. Je pense seulement que nous répondons de la bonne manière à l'adversité lorsqu'elle se présente. »