« J'adore ce groupe de joueurs, a affirmé Josi. Même si je suis déçu de notre élimination, nous avons eu tellement de plaisir cette saison, je suis vraiment fier de la façon dont nous avons joué. C'est un groupe tissé serré, une grande famille. Pour l'instant, c'est dur d'envisager l'avenir, mais une chose est sûre, nous avons les joueurs qu'il faut pour avoir du succès. »
« Ce n'est pas un hasard si nous avons eu la meilleure fiche. Nous n'avons jamais pris de journée de congé, tout le monde venait à l'aréna chaque jour dans le but de travailler les uns pour les autres, a ajouté Johansen. Il s'agit maintenant de revenir la saison prochaine avec les idées claires. »
La situation devant le filet représente peut-être le dossier le plus délicat que Poile aura à régler à court et moyen terme. On fera vite abstraction des deux buts sur angles restreints que Pekka Rinne a accordés en début de match, jeudi, mais reste que le vétéran gardien a 35 ans et son contrat sera échu à l'été 2019. Son substitut, Juuse Saros, sera quant à lui joueur autonome avec compensation cet été. Le gardien de 23 ans a bien fait avec une fiche de 11-5-0 en 23 départs, tandis qu'il a présenté une moyenne de 2,44 et un taux d'arrêts de ,925 en 2017-18, ce qui se compare favorablement aux statistiques de Rinne (moyenne de 2,31, taux d'efficacité de ,927).
On peut présumer que Saros aura droit à un nouveau contrat, ce qui donnera à Poile une autre année pour voir venir les choses à cet égard.
« Juuse (Saros) a fait du bon travail tout au long de la saison, mais (Rinne) a été la colonne vertébrale de cette équipe, la raison pour laquelle nous avons obtenu l'avantage de la glace en séries, a souligné Laviolette. C'est juste que ça n'a pas fonctionné (jeudi). Ni pour lui, ni pour toute l'équipe. Nous nous sommes butés à une bonne équipe. »