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SAN JOSE -- Une défaite en Finale de la Coupe Stanley n'a pas du tout changé l'ambiance chez les Penguins de Pittsburgh.
Positifs. Confiants. Heureux. Ils semblaient manifester tous ces caractéristiques quand ils ont sauté sur la patinoire à 13h dimanche, environ 16 heures après que le but en prolongation de Joonas Donskoi eut mené les Sharks de San Jose à un gain de 3-2 face aux Penguins à l'occasion du match no 3 samedi au SAP Center.

Les Penguins mènent encore la série quatre de sept 2-1 en vue du match no 4 ici lundi (20h H.E.; TVA Sports, CBC, NBC).
« Je suis vraiment heureux et fier de l'attitude que nous avons dès le début des séries éliminatoires, surtout en Finale, a commenté le centre des Penguins Matt Cullen. Je crois que ce groupe entier est affamé. Je pense que les gars meurent d'envie de revenir sur la glace [lundi] soir. Ce n'est pas comme si nous croyons que le résultat était injuste, je crois plutôt que nous avons donné un excellent effort, mais nous n'avons pas joué de notre mieux. J'aime cet élément dans notre groupe. »
Cullen a indiqué que la clé pour Pittsburgh sera d'éviter de suranalyser tout ce qui s'est passé dans leur défaite du match no 3. Ils ont dominé les Sharks 42-26 au chapitre des tirs et ils ont bloqué 38 lancers de San Jose. Ils ont perdu en prolongation, mais ils ont joué suffisamment bien pour l'emporter.
« Nous étions à un tir, un rebond de la victoire et nous avions beaucoup d'opportunités en fin de troisième et en prolongation pour trancher, a dit Cullen. Je ne crois pas qu'une équipe ou l'autre ait dominé le jeu. Ils joué comme une équipe qui avait le dos au mur et je crois que nous avons bien répondu, que nous avons relevé au défi, mais je crois aussi que nous pouvons élever notre jeu d'un cran. Je pense que nous pourrons être mieux. »
Leurs sorties de zone représentent un bon exemple. Les Penguins brillaient à cet égard dans les matchs no 1 et no 2 pour éviter l'échec-avant des Sharks. Ils n'étaient que décents dans le match no 3 pour plusieurs raisons.
Les Sharks ont fait plus de pression sur Pittsburgh le long de la rampe, empêchant les Penguins de dégager facilement la zone.
« Nous n'avons pas dégagé autant de rondelles, je pense que c'était le problème, a affirmé l'ailier gauche Carl Hagelin. Leurs défenseurs ont fait un bon travail le long de la rampe. Je crois que nous les ailiers devrons être un peu plus solides en dégageant la rondelle des zones dangereuses. »
Quand les Penguins ont réussi à dégager la rondelle, les Sharks semblaient savoir anticiper le jeu et ils ont donc récupéré plus de rondelles libres qu'ils l'avaient fait dans les matchs no 1 et no 2. Hagelin a estimé que les Penguins ont gagné environ une moitié des courses, pas suffisant pour les Penguins, une équipe dont le jeu est axé sur la vitesse.
« Je pense que c'est une question d'exécution, a dit le défenseur Ben Lovejoy. Quand il existe l'option de faire une passe palette-à-palette, tu dois parfois en tirer profit, et quand l'option n'est pas là, nous voulons lober les rondelles derrière eux en fond de territoire et les récupérer. Je ne pense pas que nous étions assez bons à cet égard [samedi] soir. »
Mais encore, les Penguins ne peuvent pas se permettre de s'attarder sur le match no 3, malgré la défaite.
« Ce serait vraiment facile d'y réfléchir et nous dire, "Eh ben, nous n'étions pas bons", a noté Cullen. Mais en fait, nous avons bien joué. »
Et ils ont encore une chance de gagner une rencontre à San Jose pour se donner une chance de remporter la Coupe Stanley à domicile dans le match no 5. C'est toute la motivation dont ils ont besoin.
« J'aime vraiment la mentalité ici, a lancé Cullen. Nous avons un groupe extrêmement affamé qui veut pourchasser notre objectif. Ce n'était pas comme si nous sommes arrivés ici avec une avance de 2-0 et puis nous nous sommes détendus. Nous étions bien préparés et nous tentions de profiter de la situation. Nous avons échoué, mais [lundi] nous aurons une autre chance. C'est énorme pour nous. »