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L'attaquant vedette Jonathan Huberdeau a de nouveau utilisé le mot à l'issue de la défaite cinglante des siens, samedi après-midi.
« Les Capitals ont été la meilleure équipe, a commenté Huberdeau. Ils étaient gonflés à bloc devant leurs partisans. Ils nous ont frappés et ne nous ont pas lâchés du match. Nous avons joué un peu nerveusement. Il faut vite tourner la page et penser au prochain match. »
« Les joueurs s'imposent une forte pression », ne s'est pas défilé l'entraîneur Andrew Brunette sur la thématique. « Nous tentons de l'alléger, mais ils doivent apprendre à composer avec. Peut-être que le résultat d'aujourd'hui va les aider en ce sens », a-t-il dit espérer.
Les Panthers ne sont pas que nerveux. Ils sont également frustrés, pour des raisons qu'a dit ignorer Brunette.
« Quand vous êtes frustrés, c'est que vous ne travaillez pas assez fort. C'est notre cas, a-t-il argué. Notre niveau de compétitivité n'a rien à voir avec celui que nous avions en saison régulière. C'est peut-être en raison du stress, mais il y a également de la frustration. Notre indiscipline est en tout cas le résultat de la frustration. »
Les meilleurs joueurs ressentent assurément de la frustration parce qu'ils n'ont pas encore marqué en supériorité numérique. L'équipe a été blanchie en neuf occasions jusqu'à maintenant.
« C'est inacceptable, il faut commencer à produire parce qu'on a besoin de buts en séries, a martelé Huberdeau. Ils (les Capitals) font des ajustements, nous devrons discuter de ça ensemble. C'est à nous d'y voir. Nous avons le talent et les aptitudes, il n'y a pas d'excuses. Nous devons mieux exécuter et compter des buts. »
Les Panthers ont été la cinquième meilleure équipe de la LNH en attaque massive en saison régulière, avec un taux de réussite de 24,4 pour cent. Les Capitals n'ont pas été vilains en infériorité numérique, pointant au 12e rang avec un taux d'efficacité de 80,4 pour cent.
« L'exécution n'est pas fluide et rythmée comme d'habitude, a identifié Brunette. Nous allons travailler là-dessus et nous trouverons des solutions. Mais au-delà du manque de résultat du jeu de puissance, c'est tout le groupe des 20 joueurs qui doit être meilleur. »
Le mot de la fin va à Huberdeau : « Nous sommes bien meilleurs que ça et nous le serons dans le match no 4 ».
Les champions du trophée des Présidents en saison régulière n'ont pas le choix, sinon leur printemps sera de courte durée.
