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PITTSBURGH - La défense de leurs deux Coupes Stanley consécutives n'a pas été facile pour les Penguins de Pittsburgh.
À mi-chemin durant la saison, l'accession aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley était loin d'être certaine pour les Penguins. Au final, au début de l'année 2018, Pittsburgh a commencé a démontré le style de jeu qui définit l'équipe depuis l'embauche de l'entraîneur Mike Sullivan, le 12 décembre 2015.

Samedi, ils ont prolongé la plus longue séquence active dans la LNH en s'assurant d'une place en séries pour la 12e saison consécutive.
Pittsburgh (45-29-6) est deuxième dans la section Métropolitaine, cinq points derrière les Capitals de Washington, deux points devant les Blue Jackets de Columbus et deux devant les Flyers de Philadelphie. Les Penguins, qui montraient un dossier de 18-16-3 et venaient au septième rang de leur section après 37 matchs, sont maintenant près du sommet grâce à une poussée en deuxième moitié de saison.
Les Penguins se sont inclinés 3-1 contre les Capitals au PPG Paints Arena, dimanche. Washington est ainsi assuré de terminer au premier rang de la section Métropolitaine.
« Nous pouvons essayer de nous placer dans la meilleure situation possible, a dit Sullivan. Nous prendrons les matchs un à la fois et tenterons de faire de notre mieux. »
Voici cinq raisons pour lesquelles les Penguins ont assuré leur place en séries éliminatoires :
1. Malkin a sonné la charge
Puisqu'il est le centre de deuxième trio derrière Sidney Crosby, Evgeni Malkin est souvent négligé. Mais cette saison, Malkin a été dangereux et une menace constante sur la patinoire.

À sa 12e saison dans la LNH, Malkin mène l'équipe avec 42 buts et 96 points. Avant d'échouer à marquer dans ses quatre dernières sorties, il n'avait pas touché la cible dans trois matchs de suite qu'une seule fois depuis le 1er décembre.
Malkin a été blanchi de la feuille de pointage dans deux matchs consécutifs seulement trois fois durant la saison régulière. Ce niveau de constance était nécessaire, particulièrement au début de la saison, lorsque Crosby connaissait des difficultés à marquer sur une base régulière.
2. Crosby et Kessel ont brillé
Après avoir été incapable de trouver le fond du filet pendant 11 matchs (21 octobre au 11 novembre) et 10 rencontres (17 janvier au 9 février), Crosby a récemment retrouvé sa touche de marqueur. En plus, l'attaquant Phil Kessel a obtenu son plus haut total de buts (31) et de points (87) au cours de ses trois saisons avec Pittsburgh.
Crosby, qui a 86 points (28 buts, 58 assistances) en 80 matchs, a vu sa séquence de cinq matchs avec au moins un point prendre fin samedi. Kessel a 21 points (sept filets, 14 aides) à ses 19 plus récents affrontements.

Quand on ajoute les contributions de Crosby et de Kessel au brio de Malkin, on obtient une équipe difficile à contenir. Chacun est normalement utilisé sur un trio différent : Crosby est au centre de la première ligne, Malkin pivote le deuxième trio et Kessel est à l'aile droite sur la troisième unité.
« Ils sont parmi les meilleurs joueurs de leur génération, a dit Sullivan. Certains soirs, quand je reviens à la maison, je rejoue le match dans ma tête et je m'émerveille des choses qu'ils sont capables d'accomplir. »
3. Le meilleur avantage numérique de la LNH
Les Penguins présentent une efficacité de 25,9 pour cent en avantage numérique, un sommet dans la LNH.
La première unité est formée de Crosby, Malkin, Kessel et Patric Hornqvist, alors que Justin Schultz et Kris Letang alternent au poste de défenseur.

« L'avantage numérique a été excellent toute l'année », a dit Hornqvist, qui a marqué 15 de ses 27 buts devant le filet en attaque à cinq. « Cela dit, il y a encore des choses que nous pouvons améliorer. »
4. De la flexibilité en attaque
Même si certains sont restés bien en place, la plupart des attaquants ont effectué une rotation sur plusieurs trios.
L'attaquant Bryan Rust, l'actuel ailier droit de Crosby, a profité du changement de ligne. Il a atteint un sommet en carrière avec 38 points (13 buts, 25 assistances) en 67 parties et pourrait demeurer sur la première unité offensive lorsque les séries s'amorceront.

Jake Guentzel, Conor Sheary, Carl Hagelin et Zach Aston-Reese ont également fait des séjours sur différentes lignes. Cette profondeur a permis à Sullivan de s'ajuster fréquemment lorsqu'un attaquant top-6 se blessait ou connaissait des difficultés.
« On peut toujours faire mieux, a affirmé Sheary. Je pense que mon jeu en général est bien meilleur que lors de la mi-saison. Mes compagnons de trio m'ont grandement aidé. »
5. Excellents à la maison
Les Penguins ont été bien meilleurs à la maison que sur la route.
Ils montrent un dossier de 29-9-2 au PPG Paints Arena et de 16-20-4 à l'étranger. Les Penguins présentent une fiche de 6-1-1 à leurs huit derniers matchs à la maison et ont 17 victoires depuis 20 sorties à domicile (17-2-1). Au cours de cette séquence de 20 parties, les Penguins ont marqué 86 buts, une moyenne de 4,3 par match.