Les joueurs offensifs du Wild devront se réveiller face aux Ducks
LNH.com @NHLdotcomST.PAUL, Minn. (AP) - A chaque année on ressort cette statistique: seulement deux équipes ont comblé des déficits de 0-3 et gagné une série éliminatoire de la Ligue nationale, les Maple Leafs de Toronto, en finale contre les Red Wings de Detroit en 1942, et les Islanders de New York contre les Penguins de Pittsburgh en 1975.
Mais pour le moment, l'entraîneur du Wild du Minnesota, Jacques Lemaire, ne pense qu'à gagner le prochain match contre les Ducks d'Anaheim qui, de leur côté, tenteront de remporter la série en quatre matchs consécutifs mardi au Minnesota.
"Il n'y a rien que nous pouvons faire à propos des trois derniers, a philosophé Lemaire lundi. Nous aimerions seulement en gagner un."
Ca ne sera pas facile.
Les joueurs du Wild ont été dominés physiquement par des adversaires plus gros et plus forts, et même leur réputé entraîneur peine à trouver une façon de dégager ses joueurs. Le premier trio, composé de Marian Gaborik, Pavol Demitra et Wes Walz, n'a pas enregistré un seul tir au filet lors du troisième match, et Pierre-Marc Bouchard, un marqueur de 20 buts, n'en a pas un de la séreie.
Les as défenseurs des Ducks, Scott Niedermayer et Chris Pronger, ont bien réussi à contrôler les dangereux joueurs offensifs du Wild avec l'aide des attaquants.
La dernière défaite de 2-1, subie à domicile, a fait mal au Wild, Lemaire le reconnaît.
"Je pense que les gars ont vraiment été affectés, convient-il. On pouvait voir à l'entraînement aujourd'hui (lundi) qu'ils n'étaient pas confortables. Ils étaient un peu déprimés."
La différence entre les deux équipes était évidente puisque les Ducks se sont entraînés dans la bonne humeur et dans une atmosphère détendue.
Les Ducks ont déjà éliminé le Wild 4-0, en finale de l'Association Ouest en 2003.
La dernière chose qu'ils souhaitent est d'avoir à disputer un cinquième match.
"Nous savons ce que ça veut dire d'avoir le vent dans les voiles dans une série", a déclaré l'attaquant à caractère défensif Rob Niedermayer.