« Ç'a été rapide », a déclaré l'entraîneur des Capitals Barry Trotz. « Ça sortait de l'ordinaire, pas de doute là-dessus, mais ç'a été un moment important pour nous. On parle toujours de ces occasions qu'il faut saisir en séries éliminatoires de la Coupe Stanley et on l'a fait. »
Le Lightning est retourné au vestiaire en sachant ce qui l'attendait après la prochaine mise en jeu, en connaissant le style de jeu que les Capitals allaient pratiquer, mais en étant incapable de faire quoi que ce soit pour les contrer. L'équipe tirait de l'arrière 2-0 et elle avait un entracte pour penser à ce qui aurait pu se produire.
« Dès que tu accordes un but à la fin d'une période, ça donne du momentum à l'autre équipe », a mentionné le capitaine du Lightning Steven Stamkos. « C'est une question d'exécution. Dès la mise en jeu, on savait ce qu'ils allaient faire : essayer de passer à Ovechkin pour un tir. Nous étions en retard sur nos lectures de jeu aujourd'hui. »
Alex Killorn a tenté de se placer devant le tir d'Ovechkin, mais en vain. Il a vu la rondelle se diriger vers lui, a bougé, mais c'était trop tard.
« C'est un jeu que l'onconnaissait, a dit Killorn. On savait que c'est un jeu qu'ils font. C'est arrivé tellement vite que ç'a été difficile de se placer, particulièrement avec [Lars] Eller qui te met des bâtons dans les roues. C'est l'un de ces jeux où j'aurais dû me jeter devant lui plus rapidement. »
En un éclair, la rondelle était derrière le gardien Andrei Vasilevskiy.
Même les Capitals doutaient qu'ils seraient capables de réussir quoi que ce soit avec 7,1 secondes à faire. C'est à peine le temps qu'il faut pour décocher un tir après une mise en jeu ou pour exécuter un jeu, même un jeu qu'ils ont pratiqué encore et encore. Mais voilà qu'hier, ce fut suffisant.