Ou encore après le but égalisateur d'Evgeny Kuznetsov en début de deuxième période. Les Capitals ont continué de bombarder le filet, menant 29-13 au chapitre des tirs au but après deux engagements. Solide comme le roc, Vasilevskiy a permis à son équipe de rester dans le coup. Alex Killorn a marqué le but vainqueur en troisième période pour faire 3-2 et le Lightning n'a plus jamais regardé derrière.
« Je me rappelle après le match no 2, on me questionnait et je sentais qu'on remettait en question la présence de Vasilevskiy devant le filet », a affirmé l'entraîneur du Lightning Jon Cooper. « Nous, on ne remet pas ça en question. C'est notre homme. Nous aimons les matchs où nous jouons bien et où nous n'avons pas besoin de notre gardien de but. Mais quand tu n'es pas à ton mieux, tu as besoin que ton gardien soit au sommet et ç'a été le cas pour lui ce soir. »
Depuis le début des séries, Vasilevskiy a conservé un dossier de 10-4 avec une moyenne de buts alloués de 2,63 et un pourcentage d'arrêts de ,918.
« Il n'a pas bien joué dans les deux premières rencontres, estimait l'attaquant des Capitals Tom Wilson. « Il a bien joué dans les deux derniers matchs. C'est notre travail de le faire paraître comme le gardien des deux premières parties. Nous lui rendrons la tâche difficile. »
En attendant, ce gain signé Vasilevskiy est énorme pour le Lightning. Non seulement l'équipe a-t-elle gagné deux gros matchs à l'étranger, mais voilà qu'elle reprend l'avantage de la glace après avoir tiré de l'arrière 2-0 après les deux premières parties à Washington.
Jeudi soir, ce n'était pas parfait, mais Tampa Bay va le prendre.
« Je pense que plus le match progresse, plus tu sais ce que tu fais de bien et de mal, a expliqué Stamkos. Nous allons nous ajuster. J'ai trouvé que nous avons fait d'excellents ajustements après les deux premiers matchs et dans le match no 3. Ce soir est peut-être l'une de ces rencontres que tu oublies et tu remercies ton gardien de but. On se réveille demain matin et c'est 2-2 et on retourne à domicile. »
Après tout, une victoire est une victoire.
« Absolument », a conclu Stamkos.