Le Lightning considère Steven Stamkos comme un projet à long terme
LNH.com @NHLdotcomTORONTO - Steven Stamkos n'aura pas besoin d'être proclamé la recrue de l'année dans la LNH pour que le Lightning de Tampa Bay considère qu'il aura eu une bonne saison. En fait, il n'aura même pas besoin d'être parmi les finalistes.
Les amateurs et les journalistes ont peut-être des attentes élevées à l'endroit du premier choix au dernier repêchage, mais ses nouveaux patrons ont établi des objectifs bien différents pour lui.
C'est pourquoi personne n'a pressé le bouton de panique au sein du bureau de direction du Lightning quand Stamkos a été blanchi à ses sept premiers matchs.
"Il pourrait récolter 20 points cette année ou bien 80 - ni un ni l'autre ne garantit quoi que ce soit", a déclaré le directeur général Brian Lawton, mardi, avant le match de mardi soir à Toronto entre le Lightning et les Maple Leafs. "Notre principale préoccupation dans son cas, c'est d'assurer son développement et son succès à long terme."
Lawton a affirmé que la force physique du jeune adulte sera l'un des nombreux aspects qui s'amélioreront chez Stamkos au fil des années.
Ca aide certainement que Lawton a lui-même été un premier choix qui a connu certaines difficultés. Il se souvient d'avoir passé deux matchs sur le banc, sans jouer une seule seconde, à sa première année avec les North Stars du Minnesota.
C'est là une expérience qu'il veut épargner à sa recrue.
Stamkos n'a eu droit qu'à six minutes et cinq secondes de temps de glace lors du match d'ouverture locale du Lightning, mais Barry Melrose lui en a accordé davantage dans les rencontres qui ont suivi. L'entraîneur a l'intention de poursuivre dans la même voie lui aussi.
"Nous savons que s'il en marque un, les choses vont décoller pour lui ensuite, a dit Melrose. Il joue bien. C'est ce que les gens ne comprennent pas. Ils pensent que s'il ne marque pas, c'est parce qu'il joue mal. Mais ce n'est pas le cas du tout."
En dépit de son lent départ, le hockeyeur de 18 ans a montré peu de signes d'inquiétude. En fait, ses coéquipiers ont l'habitude de ne voir qu'une seule chose au visage de Stamkos, jour après jour: un grand sourire.
En passant du temps aux côtés de la recrue, le capitaine Vincent Lecavalier s'est mis à revivre les sensations qu'il avait lui-même vécues à sa première saison dans la LNH.
"Chaque journée est une belle journée, a indiqué Lecavalier. C'est comme Noël à tous les jours."
Lecavalier est un autre joueur qui pourra donner des conseils à Stamkos au fil de la saison.
L'attaquant québécois avait été qualifié de "Michael Jordan du hockey" par le propriétaire du Lightning à l'époque, Art Williams, après avoir été choisi au premier rang en 1998. Il avait eu de la difficulté à répondre aux attentes ainsi créées, ne récoltant que 13 buts et 28 aides à sa première campagne.
Jusqu'ici, il n'a pas senti le besoin d'avoir une longue discussion avec Stamkos à ce sujet.
"Il se présente toujours avec le sourire aux lèvres, c'est le genre de gars qu'il est, a souligné Lecavalier. Je ne m'inquiète pas pour lui. S'il s'amenait à l'aréna la tête basse, on se parlerait sûrement.
"Il est toujours de bonne humeur, il est toujours enthousiaste et il travaille toujours fort. Il approche les choses de la bonne façon."