eberle barzal

Après avoir été incapables de remporter une ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley pendant 23 ans, les Islanders de New York ont avancé au deuxième tour de l'Association de l'Est pour une deuxième fois en quatre saisons.

Les Islanders ont complété le balayage de leur série quatre de sept de première ronde contre les Penguins de Pittsburgh en l'emportant 3-1 au PPG Paints Arena mardi.
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New York, qui a eu le dessus sur Pittsburgh 14-6 dans la colonne des buts, attend maintenant de savoir qui des Capitals de Washington ou des Hurricanes de la Caroline seront leurs adversaires au deuxième tour. Les Capitals mènent la série 2-1, et le match no 4 aura lieu en Caroline jeudi (19 h (HE); SN360, TVAS, FS-CR, NBCSWA).
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Islanders ont atteint la deuxième ronde de l'Association de l'Est:

  1. Une défensive hermétique

Après avoir survécu à du jeu ouvert dans un gain de 4-3 en prolongation contre les Penguins dans le match no 1, les Islanders sont revenus à ce qui leur a permis de connaître du succès en saison régulière, quand ils ont accordé 191 buts, le plus bas total dans la LNH. Le joueur de centre Sidney Crosby a conclu la série avec une passe pour les Penguins. Le centre Evgeni Malkin et les attaquants Jake Guentzel et Phil Kessel ont inscrit un total combiné de trois filets.
« Nous avons fait de notre mieux pour plier, mais sans jamais flancher », a affirmé l'attaquant et capitaine des Islanders Anders Lee. « Nous étions préparés et prêts pour le hockey des séries. Je pense que nous l'avons prouvé. »

  1. Eberle sonne la charge

Personne chez les Islanders n'a profité plus des changements de trio de l'entraîneur Barry Trotz à la mi-mars que l'attaquant Jordan Eberle, qui a été réuni avec le centre Mathew Barzal après deux expériences fructueuses la saison dernière. Eberle a marqué dans chacun des quatre matchs contre les Penguins après avoir touché la cible cinq fois dans les sept dernières rencontres de la saison régulière.

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« Barzal me repère à des endroits où je suis en mesure de marquer, a dit Eberle. Depuis qu'ils ont réuni Barzal, Lee et moi, la rondelle trouve le fond du filet beaucoup plus souvent. On dirait qu'on a marqué lors de chaque match. C'est énorme, et nous voulons continuer de jouer de cette façon et d'avancer en séries éliminatoires. Tu veux que ça se poursuive, et c'est ce qui s'est produit. »

  1. Lehner brille devant le filet

Les Islanders auraient pu choisir une avenue ou une autre devant le filet pour cette série, considérant les chiffres pratiquement identiques qu'affichaient Robin Lehner (25-13-5 en saison régulière, moyenne de buts alloués de 2,13, pourcentage d'arrêts de ,930, six jeux blancs) et Thomas Greiss (23-14-2, MBA 2,28, %ARR. ,927, cinq blanchissages).
Trotz a misé sur Lehner, qui a été sensationnel durant la série, remportant les quatre rencontres et affichant une moyenne de 1,47 avec un pourcentage de ,956.

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« Nous avons été en mesure de ne pas nous emporter quand les choses allaient bien, et ç'a été la clé, je pense, a fait valoir Lehner. Quand ils ont tout donné contre nous, nous avons gardé les choses simples et avons rendu leur tâche frustrante. Il faut attribuer le mérite aux joueurs devant moi. »

  1. Des unités très spéciales

On s'attendait à ce que les Penguins aient l'avantage au chapitre des unités spéciales en raison de leur force de frappe sur le jeu de puissance, mais les Islanders ont accordé seulement un but en 11 situations de désavantage numérique. Leurs unités d'infériorité numérique ont été parfaites (3-en-3) dans le match no 4 pour compléter le balayage.
« Nos unités d'infériorité numérique ont trouvé des façons de garder la rondelle hors de notre filet, a dit Trotz. Quand ils ont échoué, Robin a été fantastique. »

  1. Un entraîneur qui fait la différence

Trotz a fait du très bon travail à sa première saison derrière le banc des Islanders, redressant non seulement ce qui était la pire défensive de la LNH, mais apportant également une identité que ses joueurs ont tout de suite achetée. Trotz n'a jamais hésité à utiliser ses quatre trios contre Pittsburgh, et la structure défensive qu'il a instaurée a limité les chances de qualités qu'ont obtenues les Penguins.
« Ç'a été un effort de groupe, et on ne se serait pas attendu à quelque chose de différent des Islanders, a affirmé Trotz. Nous avions dit vouloir corriger quelques éléments, nous voulions jouer d'une certaine manière, nous avons discuté d'instaurer une culture et une identité d'équipe et nous avons tenté de créer tout ça avec ce que nous avions sous la main. »