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"Le gars m'a gagné une coupe!", affirme Jacques Demers en parlant de Roy

LNH.com @NHLdotcom

MONTREAL - Jacques Demers était déjà très fébrile, samedi matin, avant d'aller rejoindre les membres et les joueurs de l'équipe championne de 1993 du Canadien, qui avaient été conviés à une réception en l'honneur de Patrick Roy.

"C'est une journée émotive pour moi. ?a fait une semaine que j'y pense", a affirmé le dernier entraîneur du Tricolore vainqueur de la coupe Stanley.

Demers a rappelé qu'il a déjà pris part aux cérémonies de retraits de chandails de deux autres grands joueurs: Bernie Federko (Blues de St.Louis) et Steve Yzerman (Red Wings de Detroit). Mais il a avoué que l'hommage qu'on rend à Roy occupe une place plus importante dans son coeur.

"Le gars m'a gagné une coupe!, a-t-il déclaré. Bernie Federko et Steve Yzerman m'ont permis de remporter des titres d'entraîneur par excellence de la Ligue nationale, mais Patrick m'a gagné une coupe. Entre gagner le trophée Jack Adams ou la coupe Stanley, le choix est facile à faire."

Demers s'est dit choyé d'avoir eu l'occasion de diriger ces trois athlètes d'exception. Il a aussi avancé le nom de Wendel Clark, que les Maple Leafs de Toronto honoraient justement, samedi.

D'autres retrouvailles

La fête honorant Roy a permis à l'équipe de 1993 de marquer le 15e anniversaire de sa conquête. Le groupe s'était réuni pour la première fois afin de souligner le 10e.

"C'est toujours agréable de se revoir et de se remémorer de bons souvenirs, a commenté Benoît Brunet. L'année 1993 a été magique pour nous tous."

L'ancien attaquant, qui oeuvre maintenant comme analyste aux matchs du Canadien à RDS, a fait remarquer que Roy est le premier du groupe qui voit son chandail être retiré, "et qu'il sera fort possiblement le seul".

"Je suis de ceux qui croient que, n'eût été de lui, le Canadien n'aurait pas gagné la coupe Stanley dans les 30 dernières années", a-t-il avancé.

Brunet conserve le souvenir d'un coéquipier intense, qui avait confiance en ses aptitudes et qui exerçait un grand leadership.

"Si ç'avait été permis à l'époque, il aurait pu être un très bon capitaine, comme Roberto Luongo (Canucks de Vancouver). Il possédait toutes les qualités, et aucun doute qu'il aurait porté le 'C' ou un 'A' sur son chandail, s'il n'avait pas été un gardien."

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