Le Canadien manque de vigueur et perd 2-0 face aux Red Wings
LNH.com @NHLdotcomDETROIT (PC) - Guy Carbonneau a voulu relancer son équipe en chambardant ses trios. Il avait aussi décidé de modifier ses duos de défenseurs. Ces changements n'ont pas suffi toutefois à remettre le Canadien sur ses rails, l'équipe encaissant un revers de 2-0 face aux Red Wings de Detroit, lundi soir, au Joe Louis Arena.
Les problèmes du Canadien se poursuivent donc puisque le Tricolore a maintenant perdu huit de ses 12 derniers matchs depuis Noël. Les choses risquent de s'aggraver encore plus avec la visite des Canucks de Vancouver, mardi soir, au Centre Bell. La troupe d'Alain Vigneault a remporté huit de ses 10 dernières rencontres.
La marque ne reflète pas nécessairement l'allure de la rencontre. Le Canadien a souvent manqué de vigueur et les Red Wings n'ont eu aucun mal à défendre leur territoire. Dominik Hasek n'a pas eu à travailler très fort pour enregistrer son sixième jeu blanc. Seuls Tomas Plekanec et Guillaume Latendresse ont su provoquer des choses en attaque avec un minimum de régularité. Saku Koivu paraît fatigué et la pause du match des étoiles lui fera le plus grand bien.
David Aebischer (8-7-2) a subi le revers même s'il n'a pas grand-chose à se reprocher. Jiri Hudler et Pavel Datsyuk l'ont déjoué.
Les Wings ont pris bonne note
Aebischer a affiché des lacunes à l'entraînement du matin, ses coéquipiers le déjouant à plusieurs reprises d'un lancer au-dessus de l'épaule gauche. Les Red Wings ont pris bonne note puisque Hudler, une recrue, l'a battu d'un tir similaire à 9:18 du premier vingt.
Kirk Maltby a cherché à l'imiter après avoir soutiré le disque à Alexander Perezhogin à la ligne bleue du Canadien. Heureusement pour le Tricolore, son lancer a heurté le poteau.
Le bleu-blanc-rouge pouvait s'estimer chanceux de regagner son vestiaire en déficit d'un but seulement après avoir été dominé 16-7 dans les tirs.
L'attaque du Canadien n'a pas été plus menaçante en deuxième malgré trois supériorités numériques. Carbonneau a perdu patience avec Sergeï Samsonov qu'il a limité à deux présences et 58 secondes de jeu au cours de l'engagement. En fait, l'entraîneur s'est surtout tourné vers sept attaquants en deuxième.
Le même scénario s'est répété en troisième à l'exception d'une occasion ratée de Mike Johnson. Datsyuk a concrétisé la victoire du Detroit d'un tir frappé à 14:41.