Landeskog croit que l'Avalanche pourrait gagner la Coupe Stanley

Lundi, Gabriel Landeskog est revenu au Pepsi Center pour la première fois depuis le 11 mars, quand l'Avalanche du Colorado avait affronté les Rangers de New York la journée avant que la LNH mette sa saison en pause en raison des inquiétudes entourant le coronavirus.

L'attaquant a participé à un entraînement volontaire en petit groupe dans le cadre de la phase 2 du plan de reprise de la saison de la LNH.

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« C'était génial », a-t-il indiqué mardi. « Je sais que ce sont des circonstances étranges et qu'il y a plusieurs protocoles à suivre, mais le monde est un endroit un peu fou en ce moment. De mon côté, je me suis toujours dit que je devais tirer le meilleur de cette situation, et c'est ce que nous tentons de faire. Je prends les choses une journée à la fois et j'en profite. »

L'Avalanche est potentiellement dans la meilleure situation possible pour tirer avantage du contexte actuel.

L'équipe était au deuxième rang de l'Association de l'Ouest et en troisième place dans la LNH en vertu d'un pourcentage de points de ,657 au moment de la pause, et ce, même si plusieurs de ses joueurs clés étaient aux prises avec des blessures.

Le joueur de centre Nathan MacKinnon a eu une saison digne du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, avec 35 buts, 14 de plus que son plus proche poursuivant chez ses coéquipiers, et 93 points, 43 de plus que quiconque chez l'Avalanche.

Derrière lui, les cinq meilleurs marqueurs de l'Avalanche ont tous raté de l'action : le défenseur Cale Makar (50 points, 13 matchs); l'attaquant Andre Burakovsky (45, 12), Landeskog (44, 16) et les attaquants Mikko Rantanen (41, 28) et Nazem Kadri (36, 19).
Maintenant, ils ont eu du temps pour se reposer et pour leur réadaptation.

« Toutes les équipes doivent composer avec une longue liste de blessés à un moment ou à un autre de la saison, a fait valoir Landeskog. Cette année, ça n'a jamais été un joueur à la fois pour nous. Il y a toujours eu deux ou trois joueurs qui sont tombés au combat en même temps pour une longue période de temps, et ç'a rendu notre tâche plus difficile.

« Mais je suis fier de la manière dont nous avons répondu. Dès qu'un joueur se blessait, d'autres élevaient leur jeu d'un cran. Ça nous a évidemment aidés de bénéficier d'une pause pour permettre à ces joueurs blessés de récupérer et d'être en pleine forme. »

Si les conditions sanitaires sont sécuritaires et permettent à la LNH et à l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) d'en venir à une entente pour les phases 3 et 4 du plan de reprise de la saison, les camps d'entraînement s'amorceront le 10 juillet, et 24 équipes prendront part à la ronde préliminaire des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Les quatre meilleures équipes de chaque association croiseront le fer dans un tournoi à la ronde de trois rencontres pour déterminer le classement en vue des séries, et les autres formations s'affronteront dans des séries au meilleur de cinq parties pour s'assurer d'une place en séries. La date du retour au jeu ainsi que l'identité des deux villes hôtesses - une pour les 12 équipes de l'Association de l'Est, une autre pour les 12 formations de l'Ouest - doivent encore être déterminées.

En vertu de la formule normale des séries éliminatoires, l'Avalanche aurait potentiellement dû affronter deux équipes de la section Centrale, qui inclut les Blues de St. Louis, les champions en titre de la Coupe Stanley, et les Stars de Dallas, qui ont traîné les Blues jusqu'en prolongation lors du match no 7 dans la série de deuxième ronde de l'Ouest l'année dernière.

Cette fois, le chemin pourrait être plus facile, en théorie. Ils affronteront les Blues, les Stars et les Golden Knights de Vegas lors du tournoi à la ronde. Une fois que les séries s'amorceront, il n'y aura pas de cheminement préétabli, car les équipes seront reclassées après chacune des rondes.

« Je pense que la Ligue et l'AJLNH tentent de tirer le meilleur de la situation, a indiqué Landeskog. Je l'ai dit dès le début. Nous n'allons pas arriver avec quelque chose de totalement juste et équitable. Ça n'arrivera pas. Je fais confiance au [Comité de retour au jeu] et aux différents scénarios et formules qui ont été étudiés. Ils ont évalué chacune des possibilités, c'est la formule qu'ils ont choisie et je pense que c'était le meilleur choix possible.

« On dirait que c'est le monde à l'envers actuellement, donc tout est différent. Pourquoi les séries éliminatoires de la Coupe Stanley seraient-elles normales? Vous comprenez ce que je veux dire? Tout est différent cette année, et il faudra en tirer le maximum. J'espère que les partisans vont embarquer avec nous et qu'ils seront aussi fébriles que moi, car je suis emballé d'avoir la chance de remporter la Coupe Stanley cette année. »

Sur le plan défensif, les équipes ne seront peut-être pas aussi hermétiques qu'à la mi-saison.

« Personne ne sait à quoi ça va ressembler, a dit Landeskog. Mais habituellement, au début de la saison, lors des cinq ou 10 premiers matchs, les équipes n'ont pas encore resserré leur système défensif. »

Peut-être que ça pourrait avantager une équipe comme l'Avalanche, qui mise sur la jeunesse, la vitesse et le talent, surtout si tous ces éléments sont en bonne santé.

« La plupart des équipes vont être en santé, a mentionné Landeskog. Tout le monde a eu le temps de soigner les petits bobos. Maintenant, il s'agit de voir qui pourra se mettre en marche le plus rapidement. J'ai bon espoir que nous y arriverons. Nous sommes une équipe assez jeune et nous jouons du hockey électrisant, donc j'ai confiance en ce que nous pouvons accomplir. Ça devrait être plaisant. »