Predators preseries practice story 42024

VANCOUVER – Les Predators de Nashville sont peut-être l’équipe la moins bien classée dans leur série de première ronde face aux Canucks de Vancouver, mais ils ont sans aucun doute l’avantage côté expérience.

Nashville s’apprête à disputer le match no 1 au Rogers Arena, dimanche (22 h HE; ESPN, SN, SN360, TVAS), en comptant sur 817 matchs d’expérience en séries éliminatoires au sein de sa formation. Devant eux, les Canucks, qui ont terminé au premier rang de la section Pacifique pour la première fois depuis 2013, en combinent 468.

« C’est une chose sur laquelle il faut s’appuyer », a soutenu le centre Ryan O’Reilly, qui compte à lui seul 75 matchs d’expérience en après-saison, ayant de plus remporté le trophée Conn-Smythe et la Coupe Stanley avec les Blues de St. Louis en 2019. « Ça ne veut pas dire que tu vas connaître du succès, mais ça peut aider. Nous avons de nombreux bons vétérans ici, des gars qui ont vécu de longs parcours, qui ont gagné. C’est un mélange de tout ça. C’est la clé pour la suite. Nous savons quoi faire dans ces situations et comment nous préparer en conséquence. »

Le défenseur Ryan McDonagh mène les Predators avec 185 matchs éliminatoires à son actif, ayant gagné la Coupe Stanley dans deux saisons consécutives avec le Lightning de Tampa Bay en 2020 et 2021. Son partenaire à la ligne bleue, Roman Josi, est le deuxième plus expérimenté à Nashville avec 85 rencontres. O’Reilly et Filip Forsberg suivent avec 75.

Quatre joueurs de Nashville feront leurs débuts en séries dimanche : les attaquants Tommy Novak, Luke Evangelista et Cole Smith, ainsi que le défenseur Spencer Stastney. Pour O’Reilly, c’est là que les vétérans peuvent aider.

« Prendre un joueur à l’écart si tu vois que les émotions prennent le dessus sur lui, a suggéré O’Reilly. Ce sont dans ces petites situations que l’expérience joue un rôle important. »

L’entraîneur Andrew Brunette s’attend à une ambiance survoltée à Vancouver, surtout tôt dans le match no 1, pour une ville qui n’a pas été l’hôte d’un match de séries depuis 2015. Mais il veut que ses jeunes joueurs se nourrissent de cette émotion.

« Nous avons un excellent leadership et des gars qui ont vécu de longs parcours, nous allons nous fier à eux pour les aider. Je me souviens de mes premiers matchs éliminatoires, tu dois simplement en profiter, a lancé Brunette. C’est le meilleur temps de l’année. Tu te retrouves dans un marché canadien qui raffole de hockey, que peux-tu demander de mieux? »

Ce sera aussi la première fois depuis belle lurette que certains joueurs des Canucks vont vivre une telle ambiance.

Le défenseur Ian Cole (116 matchs) et l’attaquant J.T. Miller sont les plus expérimentés en séries du côté de Vancouver, mais aucun autre joueur n’a joué plus de 50 parties d’après-saison. Le capitaine Quinn Hughes (17), les attaquants Elias Pettersson (17) et Brock Boeser (17) et le gardien Thatcher Demko (4) ont tous disputé leurs matchs de séries lors de la saison écourtée par la COVID-19 en 2019-20, alors que toutes les rencontres étaient jouées sans partisan dans la bulle au Rogers Place d’Edmonton.

« Si tu ne l’as pas vécu, c’est difficile », a répondu Miller lorsqu’on lui a demandé si les vétérans pouvaient aider les jeunes à se préparer. « Des choses inattendues surviennent et c’est difficile de gérer les hauts et les bas qui peuvent être si intenses. Ça s’apprend avec l’expérience. Nous allons prodiguer les bons conseils. »

L’entraîneur Rick Tocchet pourrait être tenté de modifier son alignement pour le match no 1, en partie à cause de cette fameuse expérience. Il en a fait mention lorsque questionné sur ses nouveaux trios à l’entraînement. Vasily Podkolzin, qui n’a jamais participé à un match éliminatoire, étant entre autres remplacé par Phil Di Giuseppe.

« Parfois, il vaut peut-être mieux y aller avec l’expérience pour commencer », a dit Tocchet.

Cole, qui a remporté la Coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 2016 et 2017, croit que le travail accompli par Vancouver pour atteindre les séries pour une deuxième fois en neuf saisons va payer une fois l’action entamée.

« Les choses que nous avons bâties vont se voir, a dit Cole. Nous devons être capables de gérer la pression et nous devons être matures. Nous avons parlé de ces thèmes tout au long de l’année. Ça nous permettra de bien jouer nos rôles respectifs. »

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