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Komisarek espère que le nouveau président saura élever le moral de la nation

LNH.com @NHLdotcom

MONTREAL - Les élections américaines ne laissent personne indifférent, même dans une chambre de joueurs de hockey. Les Américains Mike Komisarek et Christopher Higgins sont particulièrement intéressés par le scrutin qui pourrait porter au pouvoir le premier président afro-américain de l'histoire des Etats-Unis.

"Je suis déjà allé voter, a dit fièrement Komisarek après l'entraînement hors glace du Canadien. Il important que chacun fasse entendre sa voix."

Le défenseur du Tricolore a refusé de nommer son candidat. Mais son discours l'aura rapidement trahi.

"Il est temps d'apporter un changement, a-t-il dit. Nous avons besoin d'une nouvelle personne à la Maison-Blanche. Quelqu'un qui pourra partir de la case zéro. Les quatre ou huit dernières années ont été très difficiles pour les Etats-Unis.

"Il y a aujourd'hui de nombreux problèmes à résoudre. Il y a la chute des marchés boursiers, la crise du crédit, de l'immobilier, l'économie en général, la guerre. Il est temps de réaliser un 180 degrés tout en ramenant une certaine stabilité dans le pays. Il faut élever le moral de la nation."

Komisarek espère que le nouveau président saura améliorer l'image que projettent les Etats-Unis dans le monde.

"La perception qu'ont les gens des Etats-Unis n'a jamais été aussi négative", assure-t-il.

Komisarek dit être mal à l'aise de parler de politique.

"Je n'aime pas quand quelqu'un de connu s'affiche publiquement. C'est pourquoi je préfère avoir une attitude plus réservée.

"Je peux quand même souhaiter que les deux partis pourront travailler ensemble une fois passées les élections. Les défis qui attendent le nouveau président sont énormes."

Komisarek, qui est d'origine polonaise, espère que la race ne jouera un rôle dans cette élection.

"Tout ce qui compte, c'est la compétence et l'intelligence du nouveau président. La race n'a pas d'importance."

Higgins entend suivre les élections de près même s'il ne votera pas.

Une source de motivation

Georges Laraque n'ira pas voter non plus puisqu'il est canadien. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des opinions bien arrêtées.

"Je ne vois pas de différence entre (John) McCain et (George) Bush. (Barak) Obama, lui, peut amener une différence. Les Etats-Unis en ont besoin."

Laraque, qui est de race noire, reconnaît que des progrès ont été réalisés aux Etats-Unis.

"Il n'y a pas si longtemps, les Noirs devaient se tenir à l'arrière de l'autobus. Des restaurants leur étaient interdits. Aujourd'hui, un Noir se présente à la présidence des Etats-Unis. C'est une grande source de motivation pour tous les Afro-américains. Ils n'ont plus d'excuse aujourd'hui pour ne rien faire."

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