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Ryan Johansen a dit être tracassé par son jeu avec les Predators de Nashville depuis qu'il a accepté un contrat de huit ans d'une valeur annuelle moyenne de 8 millions $ le 28 juillet 2017.

« Avec mon rôle au sein de l'équipe et les standards que j'ai pour moi-même, je dois être meilleur que les autres joueurs de centre numéro un adverses tous les soirs », a déclaré Johansen dans des commentaires publiés par The Athletic, lundi. « Je dois démontrer chaque soir à mes coéquipiers que je peux me charger de ces joueurs-là. Je dois être l'un des joueurs qui transportent l'équipe chaque soir. Et quand ce n'est pas ça qui se produit, c'est frustrant.

« Je vais être honnête, ça m'a dérangé cette année. C'est une situation que je n'ai pas vécue depuis que je ne suis plus un jeune joueur, et ça m'a tracassé. Tes coéquipiers comptent sur toi, tu as signé un gros contrat et tu te cherches. »

Le joueur de 27 ans a récolté 36 points (14 buts, 22 passes) en 68 matchs avant que la saison de la LNH soit mise sur pause, le 12 mars, en raison des inquiétudes entourant le coronavirus. Il est en voie d'obtenir 43 points (17 buts, 26 aides) en 82 rencontres, ce qui représenterait sa moins bonne saison de plus de 40 parties depuis ses 21 points (neuf buts, 12 mentions d'aide) en 67 matchs lors de sa saison recrue avec les Blue Jackets de Columbus en 2011-12.

Johansen a inscrit un sommet en carrière de 33 buts avec les Blue Jackets en 2013-14, mais il ne s'est pas approché de ce total avec les Predators. Il a amassé en moyenne 14,25 buts et 39,5 passes en quatre saisons complètes à Nashville, mais il n'a que 22 aides cette saison après avoir établi un record personnel de 50 en 2018-19.

« Je me regarde jouer et je me dis : "Ryan, qu'est-ce que tu fais? Ce n'est pas toi" », a lancé Johansen. Si c'est ce que tu te dis à toi-même et que tes coéquipiers pensent que tu dois te mettre en marche parce que tu connais des difficultés, c'est très frustrant, surtout quand tu tentes de trouver de la constance et que ça ne fonctionne pas. »

Les Predators ont investi en Johansen après l'avoir acquis dans un échange avec les Blue Jackets en retour du défenseur Seth Jones, le 6 janvier 2016. Johansen a marqué seulement trois buts et n'a pas réussi une rencontre de plus d'un point depuis le 29 janvier. Son temps de jeu est passé de 17:56 en moyenne par rencontre à 15:43 en 27 matchs après l'arrivée de John Hynes derrière le banc en remplacement de Peter Laviolette, le 7 janvier.

« Il doit mieux jouer », a convenu le directeur général des Predators David Poile. « Il doit trouver une façon d'avoir un plus gros impact. Il doit produire plus. Je m'attends à plus de sa part, et lui aussi. »

Nashville (35-26-8) montre un dossier de 16-11-1 sous les ordres de Hynes et vient à égalité avec les Canucks de Vancouver pour la deuxième place de quatrième as donnant accès aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley dans l'Association de l'Ouest. Les Predators avaient remporté trois matchs consécutifs lorsque la saison a été mise en pause.

« J'ai dit à [Hynes] que j'allais retrouver mes repères, et ça va venir, a affirmé Johansen. Je lui ai dit : "Tu pourras me faire confiance comme premier joueur de centre et me considérer comme l'un des meilleurs joueurs de l'équipe." C'est mon rôle, et je dois m'assurer que ça fonctionne. Je suis heureux de faire la différence. C'est un privilège, et je dois démontrer que je peux gérer ça. »

Johansen est sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2024-25, et lui et les Predators disent avoir bon espoir qu'il retrouvera le niveau de jeu lui ayant permis d'amasser 61 points (14 buts, 47 mentions d'aide) en 2016-17, quand il avait été le meilleur marqueur de l'équipe, à égalité avec Viktor Arvidsson. Ses 13 points (trois buts, 10 passes) en 14 rencontres des séries ont aidé Nashville à atteindre la Finale de la Coupe Stanley, mais Johansen n'avait pas joué dans le revers en six parties contre les Penguins de Pittsburgh après avoir été opéré d'urgence après le match no 4 de la finale de l'Ouest contre les Ducks d'Anaheim parce qu'il était aux prises avec le syndrome de loge dans sa cuisse gauche.

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« C'est hors de mon contrôle », a répondu Johansen, quand on l'a questionné sur la possibilité qu'il soit échangé. « La seule chose dont je me soucie, c'est de ne pas laisser tomber mes coéquipiers. C'est ma responsabilité et celle de personne d'autre. »