Jean-Sébastien Giguère a déjà eu une très bonne semaine
LNH.com @NHLdotcomANAHEIM, Californie (AP) - Jean-Sébastien Giguère, gardien des Ducks d'Anaheim, a déjà connu une très bonne semaine.
Alors, qu'il entreprenne ou non le deuxième match de la série contre le Wild du Minnesota vendredi n'est pas une grosse affaire pour lui. Giguère et son épouse Kristen étaient très inquiets. Ils craignaient que leur bébé, Maxime Olivier, né le 4 avril, soit aveugle. Il avait une déformation à l'oeil droit et on se demandait s'il allait voir aussi de l'oeil gauche. Un spécialiste leur a dit mardi que leur fils avait une bonne vision de l'oeil gauche.
"Ce fut un grand soulagement, a dit Giguère, assis devant son casier après l'exercice de jeudi. C'est quand ils ont examiné son oeil gauche que cela nous a frappés. Là, le fait de savoir que son oeil gauche est bon change toutes les données.
"Je crois qu'il pourra faire tout ce qu'il veut dans la vie. Il sera confronté à d'importants défis, mais ce n'est rien à comparer à ce qu'il aurait dû vivre si ses deux yeux avaient été attaqués."
Giguère a eu congé d'exercice à quelques reprises pour être auprès de son épouse et de leur nouveau-né la semaine dernière. Il n'a pas effectué non plus le dernier voyage de l'équipe à l'étranger en saison régulière.
Les Giguère ont reçu ces bonnes nouvelles après que les propriétaires des Ducks, Henry et Susan Samueli, les aient aidés à rencontrer les plus grands spécialistes, dont un au centre médical de l'université UCLA. C'est là qu'on a pu déterminer que le petit Maxime Olivier voyait de l'oeil gauche.
"Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés, a dit Giguère. Les médecins qui ont pris soin de mon épouse et de mon fils sont les meilleurs au monde. Et ici au sein de l'organisation, tout le monde a tout fait pour aider notre fils. Je dois tous les remercier. C'était formidable."
Son coéquipier Scott Niedermayer, qui a trois fils, sympathisait avec le gardien.
"On s'inquiète pour lui, a dit Niedermayer. C'est formidable pour lui d'avoir reçu des nouvelles aussi encourageantes."
A cause des problèmes familiaux de Giguère, l'entraîneur Randy Carlyle, avait confié le filet à Ilya Bryzgalov mercredi, mentionnant que Giguère avait besoin d'un peu de temps de se remettre de toutes ses émotions.
Bryzgalov, qui avait bien fait l'an dernier quand Giguère avait été blessé en séries, a été solide lors du premier match, aidant les siens à battre le Wild 2-1. Il a repoussé 24 rondelles.
Carlyle n'a pas dit qui commencera le deuxième match. Habituellement, il ne désigne son gardien partant que la journée du match.
Autant Giguère que Bryzgalov ont appris à vivre avec cette façon de faire.
"Nous devons être prêts tous les deux, a dit Bryzgalov. L'entraîneur me dit de jouer, je joue. Mon travail est d'arrêter la rondelle."
Et Giguère de poursuivre: "On peut pas disputer tous les matches. Si je ne joue pas demain, ce ne sera pas la fin du monde, c'est certain. Je n'irai pas m'enivrer si je ne joue pas."
Giguère, qui avait obtenu trois jeux blancs en 2003 quand les Ducks ont éliminé le Wild, a ajouté: "Si Bryz connaît une bonne séquence, je serai le premier à l'encourager. Je ne compétitonne pas contre lui. Je veux qu'il connaisse du succès quand il est là. C'est contre la rondelle et l'équipe adverse que je me bats. Ce serait égoiste de lui souhaiter de mal jouer."
Le Wild, qui n'a permis que 191 buts cette saison, a bien joué et son gardien Niklas Backstrom s'est bien débrouillé dans le premier match. Mais l'attaque n'était pas au rendez-vous.
"Les deux équipes présentent du jeu serré, a dit Marian Gaborik, qui a préparé le but de Pavol Demitra. Nous avons joué du bon hockey, mais nous devons en faire plus en attaque."
Son coéquipier Mark Parrish dit que le Wild devra faire beaucoup mieux en supériorité numérique. Le Wild a été blanchi en quatre avantages.
"Nous n'avons pas profité de nos chances, a dit Parrish. Nous devons au moins créer de bonnes chances de marquer en avantage numérique."