2. L’échec avant
L’échec avant pourrait être le point de bascule de ce match et de la série.
Les deux équipes mettent l’accent sur le rejet de rondelles en zone offensive afin de placer la défensive adverse dans une position précaire, en ralentissant son jeu de transition et en espérant provoquer des revirements.
Chacune des deux équipes a réussi à mettre ce concept en application à certains moments du match no 1, s’offrant du temps de qualité en zone offensive.
Les Islanders l’ont fait pendant la majorité de la deuxième période, ce qui leur a permis de dominer 13-6 dans la colonne des tirs au but. En troisième période, les Hurricanes ont servi la même recette aux Islanders et les ont fait jouer sur les talons.
« C’est un aspect prisé par chaque équipe pour se donner du rythme, a dit l’entraîneur Rod Brind’Amour. C’est un mode de pensée. C’est une toute petite partie dans un grand ensemble. Tu as un plan, que ce soit en zone neutre ou pour l’échec avant en territoire ennemi. Les équipes qui le font bien mettent à profit les cinq joueurs. C’est devenu un élément très important dans un match de la LNH. »
3. Contrer l’agressivité
Les Islanders ont eu de la difficulté à composer avec l’agressivité des Hurricanes en infériorité numérique.
La pression sur la rondelle fait partie de l’ADN des Hurricanes, particulièrement à court d’un homme, ce qui leur a permis de dominer la LNH en saison régulière (rendement de 86,4 pour cent en infériorité numérique).
Roy a admis qu’il n’y avait aucune autre équipe aussi rapide ou agressive dans la Ligue en désavantage numérique et que c’était difficile à contrer. Ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle pour les Islanders, qui ont terminé au 19e rang en avantage numérique (20,4%) en saison régulière.
Les Hurricanes sont tout aussi agressifs à forces égales et les Islanders sont en quête de solutions.
« C’est un peu de tout, je pense, a dit l’attaquant Brock Nelson. La vitesse, la motion, le soutien; tu dois être intelligent dans le placement de la rondelle. Tout le monde doit mettre la main à la pâte, autant les défenseurs que les attaquants. »