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LNH.com vous propose un classement hebdomadaire des 50 meilleurs défenseurs de la LNH pour les poolers pour la saison 2019-20. Le classement a été dressé en tenant compte de statistiques attendues bien précises : les buts, les mentions d'aide, les points en avantage numérique, les tirs au but, les mises en échec et le différentiel.
Depuis la date limite des transactions, on a largement abordé l'impact pour les poolers des joueurs qui ont changé d'adresse, mais le départ de ceux-ci ouvre parfois la porte à d'autres au sein de leur ancienne formation. C'est ce qui est en train de se produire avec le défenseur Duncan Keith chez les Blackhawks de Chicago.

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À 36 ans, Keith n'est plus le défenseur qu'il était, comme en témoigne sa saison de 23 points (deux buts, 21 passes) en 57 matchs. Bien qu'il ait récolté 40 points la saison dernière, on peut logiquement s'attendre à ce que cet exploit ne se reproduise plus d'ici au moment où il prendra sa retraite.
Or, même s'il vieillit, il peut donner un bon coup de main aux poolers d'ici à la fin de la saison, car depuis qu'Erik Gustafsson a été échangé aux Flames de Calgary, le 24 février, Keith est redevenu le quart-arrière offensif à Chicago.
Lors des sept dernières rencontres, dont six ont été jouées sans Gustafsson, Keith a amassé huit points (un but, sept passes) et il a dirigé près de trois tirs au but par partie en moyenne. Mais ce qui est encore plus intéressant pour les poolers, c'est que durant les six matchs joués sans Gustafsson, Keith a joué un total de 30:02 sur le jeu de puissance, alors que son plus proche poursuivant chez les défenseurs des Blackhawks, Adam Boqvist, a dû se contenter de seulement 10:20. Pas surprenant, donc, de constater que cinq des huit derniers points de Keith ont été obtenus avec l'avantage d'un homme.

Du temps de jeu en avantage numérique chez les Blackhawks ne représentait pas exactement un avantage pour les poolers avant le départ de Gustafsson. Entre le début de la saison et le 19 février, date à laquelle Gustafsson a joué son dernier match avec Chicago, l'équipe a conservé un pourcentage d'efficacité de 13,8 pour cent sur le jeu de puissance, le pire de la LNH. Depuis que Keith est aux commandes, l'équipe a marqué six fois en 24 occasions (25,0 pour cent). L'échantillon est mince, mais c'est tout de même encourageant pour les poolers. En plus, Keith a vu son temps de jeu moyen bondir de plus de trois minutes depuis que Gustafsson n'est plus dans le portrait, passant de 23:52 à 27:20.
Tout ça survient alors que plusieurs s'attendaient à ce que Boqvist, le huitième choix au total du Repêchage 2018 de la LNH, hérite des responsabilités offensives jusqu'à la fin de la saison. Or, il n'a que 19 ans et n'a obtenu que 11 points (quatre buts, sept mentions d'aide) en 39 parties. Qu'à cela ne tienne, Boqvist est le meilleur espoir à la ligne bleue des Blackhawks et il n'y a aucun doute que l'avenir passe par lui, mais jusqu'à la fin de la saison du moins, Keith devrait être l'option payante, même s'il représente un choix un peu moins alléchant pour les poolers.
McAvoy sort enfin de sa torpeur à Boston
En terminant, un mot sur le défenseur des Bruins de Boston Charlie McAvoy, qui récompense enfin les poolers qui ont fait preuve de patience avec lui. Le joueur de 22 ans a obtenu neuf points (trois buts, six passes), soit près du tiers de sa production cette saison (4-26-30), à ses neuf dernières rencontres seulement.
Or, au cours de cette période, rien n'indique un quelconque changement dans son utilisation. Son temps de jeu moyen en général n'a pas augmenté comparativement à avant sa bonne séquence, tout comme son utilisation en avantage numérique et ses déploiements en zone offensive.
Cela dit, McAvoy a dû attendre au 5 février pour inscrire son premier but cette saison et il n'a pas touché la cible sur 74 tirs lors des 51 matchs précédents, amassant seulement 19 mentions d'aide. Il était évident que la chance allait finir par lui sourire, et on assiste actuellement au retour du balancier. On parle quand même d'un défenseur qui a obtenu un peu plus d'un demi-point par rencontre à sa saison recrue (7-25-32 en 63 matchs). Avec l'offensive que possèdent les Bruins, l'idée que McAvoy atteigne le plateau des 40 points est envisageable s'il continue de la sorte.

Dans tous les cas, les poolers qui participent à des ligues à long terme devraient faire preuve de patience avec McAvoy et surveiller la situation contractuelle du défenseur Torey Krug. Ce dernier pourrait devenir joueur autonome sans compensation après la saison, et advenant qu'il quitte Boston et qu'on ne le remplace pas par un défenseur au profil semblable, McAvoy pourrait bel et bien connaître une éclosion offensive en 2020-21.
Voici le classement des 50 meilleurs défenseurs pour les poolers. Il s'agit d'un classement fondé sur le rendement actuel, mais aussi sur l'historique du joueur, ainsi qu'en fonction de son rendement futur attendu.
Classement des 50 meilleurs défenseurs
BLÉ. = Blessé, mais réévalué sur une base quotidienne
1. John Carlson, Capitals de Washington
2. Roman Josi, Predators de Nashville
3. Victor Hedman, Lightning de Tampa Bay
4. Cale Makar, Avalanche du Colorado
5. Quinn Hughes, Canucks de Vancouver
6. Alex Pietrangelo, Blues de St. Louis
7. Kris Letang, Penguins de Pittsburgh
8. Torey Krug, Bruins de Boston
9. Tony DeAngelo, Rangers de New York
10. Brent Burns, Sharks de San Jose
11. Shea Theodore, Golden Knights de Vegas
12. Zach Werenski, Blue Jackets de Columbus
13. Rasmus Dahlin, Sabres de Buffalo
14. Neal Pionk, Jets de Winnipeg
15. Keith Yandle, Panthers de la Floride
16. Ryan Ellis, Predators de Nashville
17. Ryan Suter, Wild du Minnesota
18. Tyson Barrie, Maple Leafs de Toronto
19. John Klingberg, Stars de Dallas
20. Shea Weber, Canadiens de Montréal
21. Aaron Ekblad, Panthers de la Floride
22. Jeff Petry, Canadiens de Montréal
23. Thomas Chabot, Sénateurs d'Ottawa
24. Ivan Provorov, Flyers de Philadelphie
25. Adam Fox, Rangers de New York
26. Mattias Ekholm, Predators de Nashville
27. Miro Heiskanen, Stars de Dallas
28. Drew Doughty, Kings de Los Angeles
29. Nate Schmidt, Golden Knights de Vegas
30. Mikhail Sergachev, Lightning de Tampa Bay
31. Mark Giordano, Flames de Calgary
32. Jaccob Slavin, Hurricanes de la Caroline
33. Filip Hronek, Red Wings de Detroit
34. Josh Morrissey, Jets de Winnipeg (BLÉ.)
35. Matt Niskanen, Flyers de Philadelphie
36. Ryan Pulock, Islanders de New York
37. Kevin Shattenkirk, Lightning de Tampa Bay
38. Jared Spurgeon, Wild du Minnesota
39. Jacob Trouba, Rangers de New York
40. Oliver Ekman-Larsson, Coyotes de l'Arizona
41. Rasmus Ristolainen, Sabres de Buffalo
42. Alexander Edler, Canucks de Vancouver
43. Charlie McAvoy, Bruins de Boston
44. Erik Gustafsson, Flames de Calgary
45. Samuel Girard, Avalanche du Colorado
46. Jakob Chychrun, Coyotes de l'Arizona (BLÉ.)
47. Colton Parayko, Blues de St. Louis
48. Damon Severson, Devils du New Jersey
49. Darnell Nurse, Oilers d'Edmonton
50. Alex Goligoski, Coyotes de l'Arizona
Blessés : Dougie Hamilton, CAR (fracture du péroné); Erik Karlsson, SJS (pouce); Morgan Rielly, TOR (fracture du pied); Dustin Byfuglien, WPG (suspendu); Seth Jones, CBJ; Oscar Klefbom, EDM (épaule); Sami Vatanen, CAR (jambe); Cam Fowler, ANA (bas du corps); Mike Green, EDM (entorse au ligament collatéral tibial)
Mentions honorables : John Marino, PIT; Duncan Keith, CHI; Alec Martinez, VGK; Devon Toews, NYI; Marcus Pettersson, PIT; Rasmus Andersson, CGY; Travis Sanheim, PHI