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Dawson Mercer commence à avoir fait la preuve qu'il ne faut jamais parier contre lui.

Comme il se plaît à le faire depuis son année d'admissibilité au repêchage en 2020, l'attaquant de 19 ans a une fois de plus surpris les observateurs en se taillant un poste avec les Devils du New Jersey à l'issue de son tout premier camp d'entraînement chez les professionnels.
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C'est ce qu'il fait de mieux. Exactement comme lorsqu'il a gagné son invitation au camp d'Équipe Canada junior et qu'il y a ensuite fait sa place contre toute attente en décembre 2019. Ou lorsqu'il s'est imposé comme un choix incontournable de première ronde après avoir été largement sous-estimé en début de saison.
« L'idée, c'est de placer l'état-major de l'équipe dans une situation où il n'a aucun autre choix que de te garder », a-t-il simplement résumé au bout du fil en entrevue avec LNH.com
Facile à dire, mais encore faut-il parvenir à le faire. L'ancien des Voltigeurs de Drummondville et des Saguenéens de Chicoutimi semble connaître la recette qui lui permet d'élever son jeu à la hauteur du moment chaque fois. Il a touché la cible à chacun de ses deux premiers matchs préparatoires et a ajouté une aide à son troisième.
En tenant compte du jeu défensif mature et responsable qu'il met en œuvre depuis des années, il n'en fallait pas plus pour convaincre Lindy Ruff et ses adjoints qu'il était prêt à faire le saut dans la LNH.
« C'est relié à la constance, a-t-il ajouté. À tous les matchs que j'ai joués, j'ai tout donné et j'ai montré que je pouvais être un joueur sur lequel l'équipe pourrait compter chaque soir. […] J'ai senti dès le début du camp d'entraînement que je pouvais jouer contre ces gars et que j'avais une chance de faire l'équipe.
« Je leur ai montré de quel bois je me chauffais et j'ai pris confiance plus le camp avançait. J'ai obtenu davantage de temps de jeu, des missions sur les unités spéciales et je crois avoir profité de chaque occasion pour me faire valoir. Je suis fier de moi et je suis reconnaissant de cette chance. »

NJD@WSH: Mercer monte un spectacle

À la suite de ce camp sans faille, le Terre-Neuvien sera au centre de Tomas Tatar et d'Andreas Johnsson sur le troisième trio des Devils alors qu'ils recevront la visite des Blackhawks de Chicago au Prudential Center de Newark, vendredi (19h HE; TVAS).
Ses parents et sa sœur seront dans les gradins et pourront partager ce moment spécial après une année passée loin les uns des autres. Seul son frère Riley manquera à l'appel puisqu'il a un match à l'horaire avec les Voltigeurs.
« J'ai hâte de briser la glace et je n'en peux plus d'attendre, a-t-il avoué. C'est le rêve de plusieurs jeunes hockeyeurs de jouer dans la LNH et je suis pleinement conscient de la chance que j'ai d'être l'un de ceux qui vont le réaliser. C'est très excitant de vivre ça. »
Garder sa place
Mercer a maintenant son destin entre ses mains, et c'est ainsi qu'il aime ça. À son âge, il sait qu'il est assis sur un siège éjectable et qu'il devra se montrer utile tous les soirs. Il connaît sa mission et il est bien au courant des attentes de son nouvel entraîneur.
« Il sait que j'ai des habiletés, que je peux générer de l'attaque tout en étant responsable défensivement, a indiqué Mercer. La chimie se développe bien sur notre trio à l'entraînement. Je sais qu'il pourra nous faire confiance dans notre zone, et j'ai le sentiment que nous pourrons être une menace constante en attaque. »
Le casse-tête commence à prendre forme au New Jersey après des années de reconstruction, et Mercer a bien l'intention d'en devenir une pièce importante dès maintenant.
« Nous allons tous grandir ensemble et ça nous aidera dans le futur, a-t-il conclu. Mais j'ai aussi l'impression que le futur commence maintenant avec le bon groupe de vétérans qui nous entoure. L'organisation fait confiance aux jeunes et nous devons tous saisir l'occasion ensemble. »