« Quand j'ai été rappelé, je ne dirai pas que ç'a bien été, mais je crois que j'ai fait un bon travail. Dans la Ligue américaine, ç'a bien été, je produisais offensivement davantage que lors des autres années. J'étais content. »
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Bournival a amassé 34 points (15 buts, 19 aides) en 57 parties avec le Crunch de Syracuse, club-école du Lightning. Une saison qui s'est terminée abruptement le 17 mars face au Rocket de Laval. Le Québécois a encaissé une mise en échec avant de chuter sur sa propre jambe. Son genou n'a pas tenu le coup et il a subi une déchirure du ligament croisé antérieur. Après être passé sous le bistouri la semaine suivante, il sera en convalescence pendant six mois et il devrait être prêt tout juste à temps pour le camp d'entraînement en septembre prochain.
« Je ne dirais pas que ça va me retarder, mais mon été va être différent (au gymnase). Je ne pourrai pas mettre de poids sur ma jambe pendant un certain bout et je devrai trouver d'autres moyens pour faire du cardio », a-t-il expliqué.
Bournival n'en est pas à une première blessure grave en carrière. Ennuyé par une commotion cérébrale en 2014 dont les symptômes ont pris plusieurs mois à disparaître, il n'a disputé que 61 matchs en deux campagnes, de 2014-2015 à 2015-2016, avec l'organisation des Canadiens de Montréal. Il avait aussi été victime d'une blessure à la clavicule gauche qui lui avait fait rater quatre semaines de jeu en 2014.
Encore victime de la malchance, l'attaquant de 26 ans n'a donc pas été en mesure d'aider ses coéquipiers du Crunch dans leur quête pour atteindre la Finale de la Coupe Calder pour une deuxième année consécutive.
« C'est difficile pour le moral de se blesser avant les séries. J'avais hâte d'y retourner et d'essayer de gagner. Ce sera un bout dur de ne rien faire. Je dois rester concentré sur ma réadaptation. »
Le Lightning lui a toutefois réservé une bonne nouvelle, un mois après qu'il ait subi sa blessure, en renouvelant son contrat à deux volets pour une année.
« Ils étaient contents de ce que j'avais prouvé cette année. Ils étaient heureux de mon éthique de travail aussi. Qu'ils m'aient signé deux semaines après ma blessure, ça démontre la confiance qu'ils ont en moi et qu'ils croient que je peux aider l'équipe s'ils me rappellent. Ça me libère mentalement après avoir subi cette grosse blessure. »