Boudreau a été embauché le 5 décembre à la suite du congédiement de Travis Green, alors que l'équipe montrait une fiche de 8-15-2. Vancouver (40-30-12) a raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une sixième fois en sept saisons, mais a conservé un dossier de 32-15-10 sous les ordres de Boudreau, dont le contrat prévoyait une option à la discrétion de l'équipe en vue de la prochaine saison, ainsi qu'une option pour l'entraîneur de mettre fin à l'entente, selon ce que rapporte Sportsnet.
« Mon souhait a toujours été de revenir diriger cette équipe, a confié Boudreau au site Web des Canucks vendredi. J'aime l'organisation, la ville, les partisans et les joueurs. Je suis reconnaissant de l'occasion qui m'est donnée par (le président de l'équipe) Jim (Rutherford) et (le DG) Patrik (Allvin) afin de continuer à bâtir ce que nous avons amorcé. »
Sous les ordres de Boudreau, le jeu de puissance des Canucks est passé du 22e rang dans la LNH (17,4 pour cent) au deuxième rang (26,7 pour cent), et l'infériorité numérique est passée du dernier rang (64,6 pour cent) au 11e (80,5 pour cent). Leur moyenne de buts marqués par match est passée du 27e échelon (2,36) au 12e (3,28), et leurs buts accordés par rencontre ont fait un bond du 23e rang (3,16) au cinquième (2,67).
« Nous sommes très heureux de voir à quel point Bruce voulait revenir à la barre des Canucks la saison prochaine, a déclaré Allvin. Il a fait de l'excellent travail depuis son arrivée à Vancouver et nous avons hâte de voir l'équipe continuer de performer sous son leadership comme elle l'a fait en deuxième moitié de saison. »
Rutherford a été embauché quatre jours après le congédiement de Green et du directeur général Jim Benning. Il a assuré l'intérim au poste de DG jusqu'à l'embauche de Patrik Allvin le 26 janvier. Ni Rutherford ni Allvin n'était en poste quand Boudreau a été engagé par le propriétaire Francesco Aquilini, mais Boudreau a tout de même affirmé vouloir être de retour au terme de la saison.
« J'ai dit à Patrick et à Jim que je voulais diriger l'équipe ici l'an prochain, a dit Boudreau le 3 mai. Nous sommes en discussion présentement et je suis certain que nous allons nous entendre, mais ils souhaitent que je sois de retour et je veux revenir, alors tout devrait fonctionner. »
Le pilote de 67 ans montre une fiche de 599-317-125 en 1041 matchs avec les Canucks, le Wild du Minnesota, les Ducks d'Anaheim et les Capitals de Washington, et de 43-47 en 90 parties des séries éliminatoires. Son pourcentage de points de ,635 en saison régulière lui vaut le deuxième rang de l'histoire de la LNH derrière Scotty Bowman (,657) parmi les entraîneurs qui ont dirigé au moins 1000 matchs.
Boudreau avait déjà indiqué par le passé être très enthousiaste par rapport au jeune noyau de Vancouver, qui comprend le centre Elias Pettersson, auteur de 12 points (quatre buts, huit passes) à ses 25 premières parties sous les ordres de Green, mais de 56 points (28 buts, 28 passes) en 55 rencontres après l'arrivée de Boudreau. L'attaquant de 23 ans a aussi commencé à être employé en infériorité numérique.
« Ce qui est excitant, c'est que vous regardez la plupart de nos joueurs, et ils sont très jeunes avec un brillant avenir devant eux, a mentionné Boudreau le 3 mai. Regardez les très bonnes équipes, comme le (Lightning de Tampa Bay) par exemple; ils ont le meilleur gardien (Andrei Vasilevskiy), ils ont le meilleur défenseur (Victor Hedman) et certains des meilleurs attaquants (Steven Stamkos, Nikita Kucherov).
« Regardez les Canucks de Vancouver, ils misent sur un excellent gardien (Thatcher Demko), sur l'un des meilleurs défenseurs (Quinn Hughes), sur de très bons centres (Pettersson, Bo Horvat, J.T. Miller). Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui possèdent tout ça, et avec quelques petits changements ici et là, je crois que cette équipe peut être très, très dangereuse l'an prochain. »
