Pour son baptême de feu, l'Américain Primeau, âgé de 20 ans, devra se dresser devant la meilleure attaque de la LNH, avec les Nathan MacKinnon, Mikko Rantanen et compagnie.
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Ce n'est pas une mince commande, mais l'entraîneur Claude Julien a expliqué son choix en disant qu'il veut garder Carey Price pour le deuxième match de la série de deux en autant de soirs de l'équipe. À l'issue du duel jeudi, le CH s'envolera vers New York, où il affrontera les Rangers dès vendredi au Madison Square Garden.
« Il (Primeau) aurait joué un des deux matchs, a élaboré Julien. Quand on regarde ça, l'équipe que nous affrontons vendredi est de la même association que nous. Peu importe qu'elle soit d'une section différente, il y a des chances que nous devions lutter avec elle pour l'obtention d'une place de quatrième as en séries éliminatoires. C'est donc important que nous l'emportions. Ça l'est également aujourd'hui, mais nous estimions que c'était le meilleur scénario. »
Primeau n'a qu'un quart de saison derrière la cravate dans les rangs professionnels, avec l'équipe-école du Rocket de Laval. Il a brillé dans les rangs universitaires américains au cours des deux dernières saisons après avoir été un choix de septième tour du CH en 2017 - 199e au total.
« Je lui ai dit de rester lui-même et d'afficher la même confiance qui lui a permis de gravir les échelons jusqu'à la Ligue nationale, a indiqué Julien. S'il fait ça, il nous donnera de bonnes chances de gagner le match. »
Primeau est en quelque sorte le clone de Carey Price, physiquement et sur le plan du style, mais en 11 ans plus jeune. Ses coéquipiers apprécient le sang-froid qu'il affiche devant le filet.
« Il est calme et toujours bien positionné. Il n'est pas le type de gardien qui est hors d'équilibre et qui rame devant le but. »
En 12 matchs dans la Ligue américaine cette saison, le fils de l'ancien hockeyeur Keith Primeau montrait une moyenne de buts alloués de 2,58 et un taux d'efficacité de ,910.
Pour ce qui est de Leskinen, 22 ans, sera jumelé à un autre défenseur recrue, Cale Fleury, au sein du troisième duo de défenseurs.
« Je ne suis pas nerveux, pas encore », a commenté Leskinen, qui a été embauché par le CH en mai. « Mon adaptation sur les petites patinoires nord-américaines est terminée et je joue avec confiance. Je vais simplement tenter de ne pas trop en faire et préconiser mon style. »
En 24 matchs chez le Rocket, le Finlandais a un but et 11 passes à son dossier.
« Il est peu expérimenté en Amérique, mais on aime ce qu'il nous a montré à l'entraînement. Il possède une bonne vision périphérique, il fait de bonnes premières passes et il est combatif. On veut le voir jouer avec confiance, sans être animé d'aucune crainte. On veut qu'il garde le souvenir d'un bon premier match dans la Ligue nationale. »
Les Canadiens (12-10-6) vont tenter d'enchaîner avec une autre victoire, après avoir mis fin à une séquence de huit matchs sans défaite.
L'Avalanche (17-8-2) a gagné neuf de ses 12 derniers matchs, incluant son plus récent disputé à Toronto mercredi - 3-1 contre les Maple Leafs.
