Le Bureau central de dépistage de la LNH a publié, mardi dernier, son classement final des espoirs nord-américains et européens en vue du repêchage 2017, qui se tiendra à Chicago au mois de juin. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une boule de cristal permettant de prédire exactement l'issue de la prochaine séance de sélection, elle s'avère tout de même un outil de référence assez fiable.
Et ce qu'elle laisse entrevoir n'a rien de bien encourageant.
Après avoir connu deux des meilleures récoltes de son histoire en 2013 et en 2015 en voyant respectivement 31 et 30 de ses joueurs être réclamés par des équipes de la LNH, il semble clair désormais que la LHJMQ connaîtra une deuxième année consécutive de vache maigre.
L'an dernier, 14 joueurs évoluant dans le circuit Courteau avaient été sélectionnés, ce qui représentait la pire cuvée depuis 1990, où le même total avait été atteint. En guise de comparaison, 25 joueurs de la LHJMQ apparaissaient sur la liste finale du Bureau central en avril dernier.
Cette année, il y en a 27. Sur un total de 217 en Amérique du Nord.
Seulement huit joueurs de la LHJMQ - cinq Québécois - voient leur nom apparaître dans le top-100. Cela signifie que ces espoirs pourraient être sélectionnés entre la première et la cinquième ronde, en tenant compte des sélections européennes qui viendront chambouler l'ordre établi en Amérique du Nord.
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Sur les 27 représentants du circuit Courteau, on retrouve 17 Québécois. En 2016, seulement huit joueurs de la province avaient trouvé preneur, le plus bas total depuis l'instauration du repêchage à sept rondes, en 2005.
La LHJMQ est une fois de plus menacée d'établir un record de médiocrité, une marque qui tient depuis la première année d'existence de la ligue, en 1969-70, alors que 13 joueurs avaient été choisis.
Le problème, s'il en est un, est-il généralisé à travers la Ligue canadienne de hockey (LCH)? Il semble que non.
La Ligue de l'Ontario (OHL) compte sur 62 représentants et la Ligue de l'Ouest (WHL) sur 53, des chiffres un peu supérieurs à l'an dernier. La USHL, la principale voie d'accès à la NCAA, voit quant à elle 18 de ses joueurs sur la liste - dont neuf dans le top-100.