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Alex Tanguay n'a pas le sentiment d'être constant cette saison

LNH.com @NHLdotcom

OTTAWA - Alex Tanguay est le meilleur marqueur du Canadien, avec 17 points en autant de matchs. Cela ne le dégage pas pour autant, soutient-il, d'une partie du blâme pour la séquence difficile que l'équipe traverse présentement.

"Je n'ai moi-même pas le sentiment de fournir un rendement constant depuis le début de la saison, a-t-il confié après la séance d'entraînement de l'équipe à Ottawa, mercredi. Les points c'est beau, mais je ne m'arrête pas à ça. L'objectif de tous les joueurs, c'est d'aider l'équipe à connaître du succès."

Afin de secouer ses troupiers, l'entraîneur Guy Carbonneau a réuni Alex Kovalev à Saku Koivu et Tanguay au sein d'un trio au cours des deux derniers matchs. Les trois vétérans n'ont pas livré la marchandise, Tanguay n'obtenant aucun tir au but.

"On a tous les trois été ordinaires, on ne peut pas blâmer personne d'autre pour nos insuccès, a avoué l'ailier québécois. On a peu joué ensemble et, en début de saison, c'est normal qu'on se cherche sur la glace. On mise sur nous pour produire davantage à l'attaque. Je ne sais pas si on va jouer encore ensemble, jeudi. Mais c'est sûr qu'on peut faire mieux."

Le nouveau venu constate combien une mauvaise séquence peut susciter le mécontentement des partisans du Tricolore. Mais il a répondu dans la négative quand on l'a questionné à savoir si les grands espoirs qu'on fonde sur l'équipe cette saison pèsent trop lourdement sur les joueurs.

"Les attentes du public n'ont rien à voir, a-t-il mentionné. Notre principal problème a trait à notre préparation. On se fie un peu trop sur le talent, mais être bon sur papier ne fait pas gagner de matchs. On doit travailler plus fort. Ce n'est pas qu'on ne travaille pas, mais on travaille mal, pas comme une équipe. On n'est pas sur la même page et, quand on l'est, ce n'est pas pour toute la durée d'un match. Pour avoir du succès, les cinq joueurs sur la glace, en plus du gardien, doivent être sur la même page."

Tanguay a soulevé, entre autres, que l'écart entre les attaquants et les défenseurs dans les trois zones est trop grand.

"On étire un peu trop et ça donne des occasions de marquer à nos adversaires. On dirait qu'on joue au ralenti. Pourtant, la vitesse est un de nos principaux atouts et on devrait l'utiliser davantage."

Carbonneau a souligné que c'est ce qui se produit quand une équipe manque de confiance, comme c'est le cas du Canadien.

"On est hésitant dans le feu de l'action et ça provoque inévitablement un manque de cohésion."

Relevant que le calendrier bizarre avec lequel l'équipe a dû composer dernièrement peut être une explication, Tanguay a dit que "la différence est très minime" entre disputer un bon ou un mauvais match.

"Un rien peut modifier le déroulement d'une rencontre. Prenez mardi, les Hurricanes ont tenu le coup pendant la supériorité de deux joueurs qu'on a eue, et ils ont par la suite pris l'initiative."

L'inefficacité du jeu de puissance représente un autre problème sur lequel le CH doit se pencher.

"J'estime qu'on est trop statique en avantage numérique, a-t-il argué. La seule chance qu'on a créée en bougeant, mardi, a donné le but de Robert Lang. On doit être davantage en mouvement."

Comme Carbonneau, Tanguay a attribué une partie des problèmes à la malchance.

"On a décoché dernièrement de bons lancers en provenance de la ligne bleue. Andrei Markov a touché le poteau. Patrice Brisebois a aussi touché le poteau. Cela dit, je suis d'accord pour dire qu'on doit lancer davantage."

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