Une question de millimètres

L’entraîneur-chef des Canadiens Jacques Martin est plus qu’heureux que son équipe ait pris les devants 1 à 0 dans la série, mais il a rapidement repris un air stoïque lorsque poussé à commenter à propos de la performance son équipe lors du premier match présenté au Verizon Center jeudi soir.

« Depuis le début de séries, la preuve est faite qu’il y a beaucoup de parité dans la LNH », a expliqué Martin, qui a mené sa formation en séries pour la 11e fois de sa carrière. « Il y a sept matchs qui ont été disputés jusqu’ici dans les séries, et tous les sept ont été décidés par un seul but. Chaque match va être une bataille. Plusieurs séries vont nécessiter les sept matchs. C’est très bon pour les partisans, c’est très bon pour le hockey. »

Toutes les équipes impliquées dans les séries étant vraisemblablement engagées dans de véritables luttes à finir, avec deux de ces rencontres ayant nécessités de la prolongation, Martin sait plus que jamais que la marge entre une victoire et une défaite peut être microscopique. Le pied doit demeurer sur l’accélérateur afin de retourner à Montréal avec deux victoires dans la soute à bagages.

« Vous ne pouvez pas être satisfaits d’avoir remporté un match. Pour remporter une série, vous devez remporter quatre matchs. On ne peut pas lever le pied, surtout contre une équipe comme les Capitals. Lorsque vous analysez leur équipe, ils ont tellement d’atouts. On ne peut pas rester sur nos talons. Nous devons être déterminés et remporter le deuxième match. »

Dévoilant rarement son jeu d’avance, le pilote du Tricolore n’était pas prêt à mettre carte sur table pour la rencontre numéro 2 disputé samedi, même en ce qui concerne le gardien partant.

« Je vais décider demain », a lancé Martin, avant de faire un clin à la meute de journalistes.

Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com.

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