Une présence stabilisante

Ayant disputé presque 900 matchs au cours de sa carrière depuis son entrée dans la LNH, Halpern a déjà vu neiger et sait ce qu’il faut faire pour aider une équipe à l’aube du dernier mois de la saison régulière. Alors qu’il fut soumis au ballottage par les Rangers de New York la semaine dernière, il savait qu’il pourrait toujours être important à une autre formation. Le fait que les Canadiens l’ont réclamé ne pouvait mieux tomber pour lui.

En vrac: Jeff Halpern

« Lorsque c’est survenu, j’étais très excité d’aboutir ici », affirme Halpern, qui a récolté un point en 30 matchs avec les Rangers cette saison. « Vendredi alors que j’en étais à mes derniers milles à New York et que je pensais aux équipes où je pouvais aller, Montréal est un endroit où j’ai aimé jouer, beaucoup des gars avec qui j’ai évolué sont ici et c’est un endroit spécial où jouer. »

À l’image de Francis Bouillon et Michael Ryder, Halpern en sera lui aussi à un deuxième séjour à Montréal, lui qui a représenté le Tricolore en 2010-2011. Bien que cela fasse presque deux ans qu’il a quitté le Québec, il a toujours gardé un œil sur son ancienne équipe et n’est pas surpris qu’elle se retrouve parmi les meilleures du circuit après la difficile saison qu’elle a connue en 2011-2012.

« Nous avions déjà une excellente équipe il y a quelques années, les blessures qu’ils ont subies la saison dernière ont tué cette équipe », mentionne le vétéran de 36 ans, qui avait obtenu 11 buts et 26 points à Montréal en 2010-2011. « Retrouver ces joueurs blessés en plus d’ajouter de bons jeunes et des gars comme Brandon Prust ont eu un très gros un impact sur cette formation. C’est excitant de se joindre à un tel groupe avec ce mélange de joueurs qui étaient ici avant, ainsi qu’avec les nouveaux venus. »

Bien qu’il n’est pas reconnu pour être un prolifique marqueur, Halpern se distingue sur la patinoire grâce à son efficacité dans le cercle des mises en jeu, l’un des aspects où le Tricolore a connu plusieurs difficultés depuis le début du calendrier. Alors que les joueurs des Canadiens occupent actuellement le 22e rang dans la Ligue avec une efficacité de 48,7 %, le vétéran de 13 saisons continue toujours d’exceller dans cette facette, comme le témoigne son efficacité de 56,7 % en 2012-2013.

« C’est un joueur qu’on est très heureux d’avoir au sein de notre alignement. Il est capable de très bien tuer les punitions, il est bon dans les mises en jeu et il possède une bonne expérience dans la LNH », indique l’entraîneur-chef Michel Therrien, qui pourra utiliser Halpern dès mardi alors que son équipe affrontera les Penguins à Pittsburgh. « Il nous amène de la profondeur qu’on recherchait avec les blessés qu’on a présentement. C’est un joueur que lorsque tu arrives dans le dernier droit d’une saison, il est très utile de l’avoir. »

Halpern arrive pile puisque deux gros tests attendent coup sur coup les Canadiens au cours des prochains jours. Avec des affrontements contre des puissances offensives du circuit qui luttent avec le Tricolore au sommet du classement de l’Association de l’Est, un joueur comme lui sera très utile lorsque viendra le temps de ralentir les meilleurs éléments adverses des Penguins et des Bruins.

« Nous avons un gros match demain soir et ce sera tout un défi pour nous, particulièrement en désavantage numérique », expose Josh Gorges, qui a joué aux côtés de Halpern il y a deux ans.

« Il est un vétéran qui ne se laisse pas impressionner. Il joue à ce niveau depuis bien longtemps et il connaît la façon qu’on se débrouille en infériorité numérique. Je crois que son acquisition solidifiera certaines choses au centre. »

Hugo Fontaine écrit pour canadiens.com.

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