Un pas de plus
par Staff Writer / Montréal Canadiens
Francis Bouillon a récolté trois buts et 19 mentions d'aide en 67 rencontres en 2005-2006.
MONTRÉAL - Après avoir patienté de longs mois afin de permettre à son genou de guérir et passé de nombreuses heures en gymnase, Francis Bouillon ne devrait pas tarder à patrouiller de nouveau à la ligne bleue du Tricolore.
« Nous y sommes presque », a indiqué l'entraîneur-chef Guy Carbonneau. « Il a reçu le feu vert des médecins samedi et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il se sente suffisamment fort pour revenir au jeu. »
Après cinq mois de réhabilitation, Bouillon est impatient de revenir dans la mêlée, mais pas à n'importe quel prix.
« Ça se déroule bien et je me suis vraiment donné à fond aujourd'hui [lundi], mais il y a encore deux jours avant la partie de mercredi », a expliqué Bouillon. « Je dois utiliser à plein les 48 prochaines heures afin de déterminer si je serai en mesure de jouer. »
Après avoir couronné sa saison la plus productive en attaque de sa carrière de sept saisons dans la LNH en paraphant un contrat de trois ans en juillet dernier, Bouillon n'a aucunement l'intention de laisser son genou gauche le ralentir.
« Mon but est de reprendre là où j'avais terminé la saison dernière », a promis le défenseur de 31 ans. « Cela va également faire du bien d'aider mes coéquipiers qui connaissent un très bon début de saison. »
Tandis que Carbonneau voudrait sans aucun doute inscrire le numéro 51 sur sa feuille d'alignement dès mercredi contre le Wild du Minnesota, le pilote des Canadiens se montrera prudent avec son robuste défenseur.
« Vous faites toute sorte d'exercices en gymnase, vous vous sentez prêt et vous pensez être prêt », a indiqué Carbonneau. « Mais de jouer un vrai match est une tout autre histoire. »
Sa formation déborde peut-être soudainement de défenseurs, mais ce n'est certainement pas Carbonneau qui va s'en plaindre.
« Trop de défenseurs, c'est toujours mieux que pas assez », a ajouté Carbonneau, qui a l'intention d'avoir sept défenseurs en uniforme, si le besoin s'en fait sentir. « Croyez-moi, c'est un beau problème. »
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com