Un nouveau départ
par Staff Writer / Montréal CanadiensMONTRÉAL – Ne pas atteindre ses propres objectifs peut souvent être la meilleure motivation d’un joueur pour un été de travail ardu.
Tomas Kaberle a connu sa part de hauts et de bas au cours de sa carrière dans la LNH, qui approche rapidement la barre des 1000 matchs. Entre remporter la coupe Stanley avec les Bruins en 2010-2011 et faire de multiples sauts entre des équipes qui connaissent des ratés, le défenseur tchèque a touché à la totalité du spectre au cours de ses deux dernières campagnes.
«Je ne crois pas avoir eu un bon début de saison en Caroline, mais à mesure que l’année avançait, je me sentais de mieux en mieux », a expliqué Kaberle au sujet de sa progression, alors qu’il n’a obtenu que neuf points en 29 matchs avec les Hurricanes avant d’en enregistrer 22 avec les Canadiens. «Avec une pause de quatre mois, je suis certain de pouvoir revenir en septembre en bonne forme.»
Qu’on le veuille ou non, de remporter le Saint-Graal du hockey a eu son revers pour Kaberle qui n’a eu qu’un cours été. Entre une saison qui s’étire et les multiples tours avec la coupe qui ont suivi, le vétéran de 13 saisons dans la LNH n’a eu que peu de temps pour se préparer à la suite des choses.
Après avoir joué dans deux des marchés les plus exigeants de la LNH, soit Toronto et Boston, Kaberle ne sait que trop bien à quel point une équipe peut avoir une influence sur ses partisans et le genre de responsabilité qui repose sur les épaules des joueurs.
«Honnêtement, ça a été une saison décevante pour nous. Nous pensions que nous allions faire beaucoup mieux que cela. Tu veux toujours être dans une position qui va te permettre de faire les séries, mais ça n’est pas allé comme on le voulait », a mentionné Kaberle, qui aurait clairement aimé avoir de meilleurs résultats à sa première saison chez les Canadiens. «Je n’aime pas trop parler de moi. C’est pour ça que les entraîneurs et les médias sont là. Mais c’est sûr que je n’ai pas été content avec mon début de saison. Ensuite, de ne pas faire les séries dans un marché comme Montréal, c’est dur.»
Après une année où beaucoup de critiques ont été dirigées vers le nouveau spécialiste de l’avantage numérique des Canadiens, Kaberle maintient que bien qu’il ne soit jamais facile d’affronter les médias, ça peut apporter une motivation supplémentaire.
«Que tu joues aux États-Unis ou au Canada, ça importe peu. Tu dois performer, peu importe. Le hockey est une entreprise et je l’ai déjà vécu à Toronto où chaque jour il y a entre 20 et 30 membres des médias autour de toi », a poursuivi Kaberle, qui sait que la couverture médiatique risque d’être aussi constante lors de la saison prochaine, alors que les Canadiens tenteront de rebondir. «C’est difficile, mais en même temps, ça te pousse à être meilleur et ça te garde en alerte. »
Avec un été complet devant lui, Kaberle compte bien rejoindre son ami et compatriote Tomas Plekanec pour son entraînement.
«Nous savons tous que l’été sera long. Je vais tout faire cet été pour travailler fort », a conclu Kaberle. «Il y a beaucoup d’éléments sur lesquels il va falloir travailler si ont veut avoir une meilleure saison pour nous et pour les partisans. »
Justin Fragapane écrit pour canadiens.com. Traduit par Vincent Cauchy.
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