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Un homme d'expérience s'amène

par Staff Writer / Montréal Canadiens
MONTRÉAL – Tandis qu’il aura de petites choses à apprendre à propos de son nouveau domicile dans la LNH, Jacques Martin portera davantage son chapeau d’enseignant que d’étudiant en tant que nouvel entraîneur-chef des Canadiens, et c’est exactement ce que Bob Gainey souhaite.


« C’était une priorité pour moi de trouver un entraîneur-chef qui avait de l’expérience dans beaucoup de situations », a expliqué Gainey. « Jacques a prouvé qu’il pouvait faire le travail et il comprend l’environnement dans lequel il arrive. J’aime aussi son professionnalisme. Il est un entraîneur dans l’âme, un enseignant qui est ici pour travailler en équipe et qui est en mesure de réunir les gens. »

Avec 14 années d’expérience en tant que pilote dans la LNH, Martin présente une fiche de route qui parle d’elle-même. Même si l’homme de 56 ans avait encore quelques années à écouler à son contrat en tant que directeur général des Panthers, l’opportunité était trop belle pour la laisser filer entre ses doigts comme du sable chaud de la Floride.

«  Lorsqu’on regarde l’opportunité, je n’ai pas eu besoin d’y réfléchir très longuement », a indiqué Martin, qui dirigera sa quatrième équipe dans la LNH. «  Il y a d’abord l’organisation des Canadiens avec son histoire et sa tradition, puis la possibilité de revenir derrière le banc, près de l’action et également le défi qui se présente à moi et l’organisation, un défi qui t’amène chaque jour à bien performer. »

Au-delà du défi, Martin partage également la philosophie de son nouveau patron.

« J’aime la façon que l’équipe est bâtie : par le repêchage et le développement », a expliqué Martin. « Nous sommes entre bonnes mains dans les buts avec Carey Price, lui qui a remporté la médaille d’or au championnat mondial puis la coupe Calder à 19 ans. Il a un talent incroyable. Halak a également bien fait l’an dernier. Plusieurs morceaux du casse-tête sont déjà en place tant à la défense qu’à l’attaque. Nous avons un fort noyau de joueurs à partir duquel nous pouvons bâtir une équipe gagnante. J’ai hâte de relever ce défi. »

Tandis qu’on lui prête d’être un entraîneur préconisant le jeu défensif, Martin a tenu à démontrer qu’il pouvait laisser ses joueurs vedettes s’exprimer librement sur la patinoire et il en fera tout autant avec les Canadiens.

« J’ai toujours cru qu’il était important de laisser la créativité à ses joueurs », a expliqué Martin. « Je pense à Marian Hossa, Martin Havlat et Daniel Alfredsson. Je n’ai jamais limité mes joueurs. C’est plutôt une question d’éthique de travail comme Crosby et Zetterberg dans la série finale, deux menaces offensives qui ont la mission de se freiner l’un et l’autre. Il faut laisser les artistes s’exprimer, tant qu’ils respectent les règlements de l’équipe. »
Quittant le confort de sa loge des Panthers sur la galerie de la presse pour être de retour derrière un banc de la LNH, Martin sait où il doit être.

« Cela revient toujours au défi et être près de l’action », a poursuivi Martin qui a tenu à souligner que son expérience de directeur-gérant lui servira. « J’ai une nouvelle compréhension de la relation entraîneur-DG. Mais être entraîneur a toujours été mon premier amour. »

À distance, Gainey a eu la chance de voir ce que les équipes dirigées par Jacques Martin peuvent accomplir et ce ne sont pas tous des souvenirs très agréables.

« Je me souviens qu’il était toujours difficile de jouer contre son équipe », a indiqué Gainey. « Son équipe semblait toujours être dans notre territoire, ce qui était bon pour eux, mais pas pour nous. Ce n’était jamais agréable de l’affronter et ça m’est toujours resté. »

Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com

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