TK, avec simplicité
par Staff Writer / Montréal CanadiensMalgré son rôle défensif, le trio Kostopoulos-Bégin-Smolinski a accumulé dix points depuis le début des séries.
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Alors qu’il n’y avait que 48 secondes d’écoulées à la première période de prolongation, Kostopoulos a permis aux Canadiens de se sauver avec un gain de 4 à 3 lors du premier de la série lorsqu’il a déjoué Martin Biron d’un tir de l’enclave.
« C’est très excitant de marquer un tel but. C’est certainement le plus gros but que j’ai inscrit de toute ma vie », a admis Kostopoulos. « Mais si Saku n’avait pas gagné cette mise au jeu avec 35 secondes à faire en troisième période et que Kovy n’avait pas inscrit ce gros but quelques secondes plus tard pour nous sortir de l’embarras, je serai en train de vous parler qu’il faudrait tenter samedi d’effacer un déficit de 1 à 0 dans la série. »
Campant un rôle défensif avec Steve Bégin et Bryan Smolinski, Kostopoulos compte néanmoins déjà trois buts et une passe en huit matchs depuis le début des séries tandis que ses deux comparses comptent trois points chacun à leur fiche.
« Il faut garder la tête froide », a poursuivi Kostopoulos. « La raison pour laquelle notre trio connaît du succès est parce que nous gardons les choses simples. Il ne faut pas changer notre approche et penser que nous sommes un trio offensif. Si nous continuons de bien jouer défensivement, de neutraliser les meilleurs trios adverses, les chances viendront. »
Kostopoulos n’a pas besoin de regarder très loin pour retrouver un autre adepte de la simplicité volontaire, version hockey.
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Continuant de jouer son rôle de bougie d’allumage en compagnie de Kostopoulos, Bégin pouvait difficilement se réjouir davantage que son compagnon de trio eût inscrit le filet décisif.
« Je suis certain que TK flotte sur un nuage », a assumé Bégin qui a terminé la rencontre avec quatre mises en échec tout comme Kostopoulos. « Je ne peux pas m’imaginer comment il sent. En séries, vous devez être opportuniste et profiter des chances qui se présentent à vous. C’est ce que nous avons fait ce soir. »
Un habitué de voir un nouveau joueur joué les héros en prolongation à chaque match alors qu’il chaussait encore les patins, le parcours des Canadiens en 1993 est un bon exemple, l’entraîneur-chef du Tricolore n’avait que de bons mots à l’endroit du héros de la soirée.
« Des joueurs comme Tom ne reçoivent pas toujours tout le crédit qu’ils méritent en saison régulière », a indiqué Guy Carbonneau qui, comme Kostopoulos, a mangé une tonne ou deux de bandes au cours de sa carrière. « Il travaille extrêmement fort, il bloque des lancers, il joue bien en désavantage numérique. Ce qu’il accomplit est souvent dans l’ombre. Il s’agit de ses premières séries et je crois qu’il va s’en souvenir longtemps. »
Les 21 273 spectateurs réunis au Centre Bell probablement aussi.
Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com