Tic-tac, tic-tac…
par Staff Writer / Montréal CanadiensSUNRISE – Avec quelques heures à faire avant l’heure limite des échanges, la seule chose qui reste à faire pour les Canadiens est d’attendre.
Avec moins d’une journée à faire avant la date limite des échanges, la rencontre de dimanche soir contre les Panthers représentait la dernière avant de voir la composition finale du Tricolore.
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«Tu ne sais jamais à quoi t’attendre. La limite n’est que dans quelques heures alors… peut-être que rien ne se passera, mais peut-être que quelques gars ici partiront », a lancé Josh Gorges à la suite de la défaite de 4 à 2 aux mains des Panthers. «D’une façon ou d’une autre, nous n’avons que nous à blâmer. Quand tu ne gagnes pas, quelque chose doit changer – je ne veux pas dire que ça va nécessairement arriver, ce n’est pas en mon contrôle – mais nous allons attendre et voir comment tout va se passer demain.»
Pour l’entraîneur-chef Randy Cunneyworth, la réalité de la date limite des échanges est bien là, même si elle ne veut pas nécessairement dire qu’un joueur devrait avoir la tête ailleurs.
«Dans mon esprit, tout le monde devrait être concentré, avec ou sans date limite. Tout le monde joue pour quelque chose, alors tu ne peux pas ne pas être prêt », a prêché Cunneyworth qui a lui-même changé d’équipe à deux reprises en cours de saison durant sa carrière de joueur.
«D’un côté, ça devrait t’exciter », a renchéri Cunneyworth. «Si ton nom est sur la liste de quelqu’un, alors tu dois aller sur la glace et prouver que tu mérites d’y être. Tu devrais être content qu’une équipe s’intéresse à toi. Je ne connais pas vraiment les rumeurs en ce moment, mais ça ne devrait pas peser dans la balance. Tu dois juste jouer au hockey.»
Appelé à garder les buts pour une neuvième fois cette saison, Peter Budaj a également ajouté son grain de sel à la conversation, lui qui stoppé 28 des 32 tirs dirigés vers lui au cours de la soirée.
«À la fin de la journée, nous sommes des joueurs. Nous ne sommes pas de la direction, des entraîneurs ou des directeurs généraux. Notre travail, c’est de jouer et ne nous l’avons pas fait à la hauteur de nos capacités » a mentionné le gardien slovaque.
Généralement affable de commentaires, le gardien de 29 ans a rappelé que malgré tout, l’idée d’un échange est toujours difficile à chasser.
«Il y a beaucoup de talent et de potentiel dans cette équipe, mais nous ne connaissons pas une bonne saison. Tout le reste n’est pas dans nos mains et tu dois essayer de ne pas y penser, même si c’est stressant », a laissé tomber celui qui a écoulé jusqu’ici toute sa carrière au Colorado avant de faire le saut à Montréal au cours de la saison morte. «Nous ne pouvons contrôler que ce que nous faisons sur la glace, tout le reste est dans les mains de la direction et je suis certain qu’ils font ce qui est dans le meilleur intérêt de cette équipe. »
Une chose est certaine, les heures qui séparent l’instant présent de la limite de 15h lundi après-midi auront l’air beaucoup plus longues qu’elles ne le sont pour certains.
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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