Sympathique Dustin
par Staff Writer / Montréal Canadiens|
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L’attaquant en a profité pour faire le point sur sa venue à Montréal, lui qui avait été impliqué dans l’échange envoyant Sergei Kostitsyn à Nashville en retour de Dan Ellis et de Dustin Boyd, deux joueurs sur le point de devenir joueurs autonomes. Dan Ellis a préféré le soleil de Tampa Bay, alors que Boyd a décidé de tenter sa chance dans la ville aux 100 clochers.
«Dès que j’ai été échangé, un jour et demi avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, j’ai commencé à penser aux Canadiens », avoue Boyd. «Je me suis dit que j’avais une superbe opportunité qui se présentait à moi. De faire partie d’une équipe des «Original Six », avec beaucoup d’histoire, c’est difficile de dire non.»
Alors que l’historique des Canadiens y a été pour beaucoup dans le choix de Boyd, le fait que plusieurs visages familiers se retrouvent dans le vestiaire n’a pas nui non plus.
«Je connaissais quelques gars d’ici. C’est certain qu’il faut prendre ça en considération », explique celui qui a eu Carey Price, Tom Pyatt et Benoit Pouliot comme coéquipiers, alors qu’ils ont tous remporté la médaille d’or pour le Canada au Championnat du monde des moins de 20 ans, en 2006. «En plus, ça me permet de rester au Canada. J’ai été à Calgary pendant quelques années et j’ai beaucoup aimé jouer là-bas. Les gens connaissent leur hockey dans ce pays », mentionne Boyd, qui a également été coéquipier de Michael Cammalleri et de Roman Hamrlik lors de leurs passages avec les Flames.
Changement d’équipe, changement de décor, mais également changement de numéro pour celui qui en sera à sa cinquième saison dans la LNH.
Né un 16 juillet, Boyd a toujours porté le 16 durant sa carrière professionnelle, à l’exception d’un 41 qui lui avait été donné lors d’un camp d’entraînement à Calgary. «D’habitude je porte le numéro 16, mais ici…il est au plafond», a rappelé l’attaquant, qui a opté pour la simplicité en choisissant le 17.
«J’aimais bien le 17. Il n’y a pas vraiment de raison. J’ai toujours joué avec les numéros 16 et 9 dans ma jeunesse, mais sérieusement, ça ne me dérange pas d’avoir tel ou tel numéro », a expliqué Boyd, qui s’est transformé en numéro 79 le temps de la prise de photo sur la glace, utilisant le bâton d’Andrei Markov.
«Il est un peu court », a-t-il lâché alors qu’il débarquait de la patinoire. Direction : l’aéroport.
Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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