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Site officiel des Canadiens de Montréal

Parlons course auto avec Patrice Brisebois

par Staff Writer / Montréal Canadiens
MONTRÉAL  --Passionné de course automobile, Patrice Brisebois vit sa passion à 200km/h en participant durant la saison morte à la série Ferrari Challenge. Nous avons réussi à l’attraper pour en discuter.


Quand as-tu commencé à courser en Ferrari Challenge? C’était en 2003 à Road Atlanta. Je m’étais qualifié assez loin, quelque chose comme 26e, mais j’avais réussi à me classer 18e lors de la première course. J’avais fait mieux à la deuxième en terminant 12e.

Quand as-tu remporté ta première course? Cet été à Mont-Tremblant. J’ai remporté les deux courses de la fin de semaine. J’ai vraiment dans mon élément. J’ai gagné une des courses avec 12 secondes d’avance sur mon plus proche poursuivant. C’est aussi moi qui aie enregistré le meilleur de tour de chaque course.

Quel est le niveau de compétition de cette série? Très honnêtement, le plateau est assez relevé, même si tous les pilotes sont dans la quarantaine ou presque. Il y a seulement une seconde au tour qui sépare le premier du dixième. La seule raison pour laquelle ce n’est pas considéré une série professionnelle, c’est parce qu’il n’y a pas de bourse. On appelle ça du « Gentleman drive ».

Quel est le plus beau circuit sur lequel tu as coursé? Il y a en plusieurs. Mosport, Road America, Elkhard Lake. Je suis déçu, car je pensais pouvoir aller cette année à Laguna Seca en Californie, mais puisque l’événement n’était que sur deux jours, ça ne valait pas le déplacement.

Les courses de Ferrari Challenge se font sur des circuits routiers. Est-ce que tu aimerais piloter sur des circuits ovales comme à Indianapolis?
C’est drôle, j’en parlais avec Jacques Villeneuve l’autre jour et il me disait que j’adorerais ça des courses sur des ovales. Il parait que la sensation est extraordinaire. Sauf que j’adore les circuits routiers. Tu peux vraiment analyser ta course et celle de tes adversaires et voir où tu gagnes et perds du terrain. Sur des ovales, même si c’est tout aussi exigeant, il faut que tu évites les accidents pour penser demeurer dans la course.

Quel est ton circuit de F1 préféré? J’ai eu la chance de visiter plusieurs circuits comme le Hungagoring, Monza, Monaco et Spa-Francorchamps. Monaco est très spécial, car c’est tellement prestigieux. Cependant, lorsque tu assistes à une course en Belgique et tu vois la vitesse à laquelle les pilotes prennent le virage de l’Eau rouge, tu ne peux faire autre chose que d’apprécier tout le talent de ces gars-là.

Alexandre Harvey écrit pour canadiens.com
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